Aller au contenu Skip to footer

PRÉSIDENTIELLES 2024>S-25 Biden sur tous les fronts

Cette semaine, Joe Biden a pris deux décisions importantes. Il a d’abord annoncé dit qu’il coupera les armes offensives si Israël envahit Rafah. C’est la première fois que Biden menace de suspendre l’aide militaire américaine et l’avertissement le plus direct qu’il ait lancé à Israël dans la guerre de Gaza.

Le président Biden a déclaré mercredi qu’il mettrait fin à l’envoi d’armes offensives américaines à Israël, qui, a-t-il reconnu, ont été utilisées pour tuer des civils à Gaza, si le pays allait de l’avant avec une invasion terrestre planifiée de longue date de la ville de Rafah. Un pas supplémentaire dans le

Joe Biden a ajouté que les États-Unis continueraient à fournir à Israël des armes défensives, y compris celles du système antimissile Dôme de fer, afin qu’il puisse se protéger d’attaques comme celle lancée par l’Iran le mois dernier. Mais il a clairement indiqué que la fourniture d’armes offensives pour une incursion majeure dans les zones civiles de Rafah n’était pas à l’ordre du jour.

Le ton et le message de Biden envers Israël sont toutefois devenus de plus en plus tranchants, alors les manifestations étudiantes contre son soutien à la campagne militaire israélienne sur les campus se font de plus en plus actives.  

Ce n’est pas la première fois qu’un président américain menace de conditionner l’aide à Israël. Le président Ronald Reagan a interrompu une cargaison d’obus d’artillerie et de bombes à sous-munitions en 1982 lors de l’invasion du Liban par Israël, tandis que les États-Unis déterminaient si l’utilisation par Israël d’armes américaines violait les lois sur les exportations d’armes. Reagan a également suspendu la livraison de F-16 en 1983 jusqu’à ce qu’Israël se retire du Liban.

Environ une décennie plus tard, le président George H.W. Bush a déclaré à Israël qu’un programme d’aide de 10 milliards de dollars garantis ne serait mis en œuvre que si Israël cessait d’utiliser l’argent américain pour construire des colonies sur des terres appartenant aux Palestiniens.

La seconde concerne la politique vis-à-vis de la Chine. Jusqu’ici, Joe Biden avait maintenu les mesures décidées par son prédécesseur. La politique chinoise étant un point sur lequel démocrates et républicains partagent les mêmes idées à savoir que la Chine est aujourd’hui la principale menace pour les Etats-Unis.

Cherchant à contrecarrer l’augmentation des importations chinoises, Joe Biden a proposé de nouvelles barrières pour les véhicules électriques, l’acier et d’autres produits chinois. Les importations chinoises ont légèrement diminué.

Le président Biden avertit qu’une nouvelle vague de produits chinois bon marché constitue une menace pour les usines américaines. Il y a peu de signes d’un tel dans les données commerciales officielles, qui montrent que les importations d’acier chinois sont en forte baisse par rapport à l’année dernière et que l’écart entre ce que les États-Unis vendent à la Chine et ce qu’elle achète est à son plus bas niveau postpandémique.

Mais les assistants du président regardent au-delà de ces chiffres et se concentrent sur ce qu’ils appellent des signes troublants en provenance de Chine et d’Europe. Cela inclut des données montrant l’appétit croissant de la Chine pour produire des produits manufacturés comme les voitures et les métaux lourds à un rythme qui dépasse de loin la demande des consommateurs nationaux.

Les subventions du gouvernement chinois, y compris les prêts des banques publiques, ont aidé à soutenir des entreprises qui auraient autrement pu s’effondrer dans une économie nationale en difficulté. Le résultat est, dans de nombreux cas, un avantage de coût significatif pour les produits manufacturés chinois comme l’acier et les voitures électriques.

L’industrie solaire américaine a déjà du mal à concurrencer ces exportations chinoises. Joe Biden a promis de nouvelles mesures pour protéger les aciéries, les constructeurs automobiles et d’autres entreprises américaines contre ce qu’il appelle la « tricherie » commerciale de Pékin.

Qui sera le candidat VP de Trump ?

Donald Trump fait durer le plaisir pour annoncer celui qui sera le candidat ou la candidate à la vice-présidence. Une dizaine de noms circulent dans la presse et ceux qui sont pressentis se présentent sous leur meilleur profil pour plaire à leur futur patron. Au-delà de cocher les bonnes cases sur plusieurs dimensions, la qualité essentielle que demande à son futur collaborateur est la loyauté. Cela commence par passer le « litmus test » qui consiste à dire que les élections de 2020 ont été truquées et si possible que Joe Biden n’est pas légitime. A minima, ne pas répondre à la question qui serait poser par un journaliste : Est-ce que les élections ont été frauduleuses. Il y évidemment plusieurs moyens de répondre à la question tout en n’y répondant pas : Donald Trump a été le meilleur président des Etats-Unis et/ou Joe Biden est le pire, il est corrompu.

Lors de leurs passages sur les médias, les « suspects » se fendent de déclaration les plus obséquieuses possibles. Le sénateur Tim Scott, (R-S.C) avait voté pour certifier les résultats des élections 2020 et défendu l’idée d’une interdiction de l’IVG après 15 semaines. Deux éléments qui le discréditent. Mais à l’émission “Meet the Press” de dimanche, Il a refusé de dire qu’il accepterait le résultats des élections de 2024, quel que soit le vainqueur et répété que c’est aux Etats et non au Congrès de légiférer pour être au diapason de son futur patron, au risque de se contredire avec des propos précédents lorsqu’il était lui-même candidat. Mais est si-ce grave ?

Sur CNN le même jour, Doug Burgum, gouverneur du Dakota du Nord, et qui a été lui-même candidat a condamné le procès au pénal as “politically motivated.”

Do you believe Joe Biden won the 2020 election? lui a-t-on demandé le journaliste, sorte d’examen de passage pour la candidature.

“I believe that Joe Biden won the 2020 election”, a-t-il répondu, “but I also, based on the number of votes that were in but I think that because of Covid, there was a huge number of irregularities because we changed a bunch of rules in certain places, in certain precincts, in certain states”.

“Donald Trump broke politics. And I think that’s a good thing” a déclaré de son côté Kristi Noem sur CBS News. “We’re not going back to the days of Mitt Romney or the Bushes, now that there’s a new way to do and talk to the American people, and they appreciate it.”

Puis, ce fut au tour de Marco Rubio, le sénateur de Floride et ancien concurrent de Donald Trump de faire sa déclaration d’allégeance alors qu’il avait eu des mots si sévères : “What we’re seeing all over the country right now is the weaponization of our criminal justice system.”

Désormais, presque tous ces candidats potentiels explique qu’ils accepteront le résultat des élections si celles-ci se déroulent normalement jetant a priori le doute sur leur intégrité. Une méthode qu’avait employée Donald Trump en 2020 qui lui avait permis d’échauffer les esprits et de les mobiliser pour le 6 janvier. Et désormais, les afidés de Donald Trump répètent en cœur la même ritournelle.

Tout cela souligne à quel point Trump a transformé le Parti républicain d’aujourd’hui, de sa plate-forme aux responsables républicains eux-mêmes. Ne cherchez pas plus loin que la façon dont les différents prétendants à la vice-présidence ne veulent pas contredire le candidat présumé du GOP à la présidence – même sur des questions sur lesquelles ils ont divergé dans le passé.

*************

PRÉSIDENTIELLES 2024>S-26 RFK Jr, le fâcheux
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-27 Entre manipulation d’élections et immunité
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-28 Trump à la barre
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-29 A front renversé
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-30 Montée de la violence
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-31 Des questions d’argent
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-32 Donald Trump à la recherche du modèle hongrois
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-33 Lancement de l’élection générale
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-34 Super Trumpsday
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-35 Le dilemme de Nikki Haley
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-36 Nikki Haley, meilleure alliée de Joe Biden ?
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-37 Quel avenir pour Nikki Haley ?
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-38 Calme plat en attendant la Caroline du Sud
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-39 Manipulation aux primaire/caucus du Nevada
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-40 Donald Trump gagne le New Hampshire, Nikki Haley reste dans la course
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-41 Iowa : Donald Trump en tête, Vivek Ramaswamy jette l’éponge
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-42 Chris Christie jette l’éponge
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-43 L’Iowa en ligne de mire
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-44 La Cour Suprême joue la montre mais devra bien se prononcer
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-45 Pas de trêve des confiseurs : Trump inéligible ?
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-46 Les jeux sont faits
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-47 Donald Trump dictateur d’un jour  
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-48 Dans l’attente de l’Iowa et du New Hampshire
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-49 L’impact du Proche-Orient joue en défaveur de Joe Biden
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-50 Tim Scott sort de la course, Joe Manchin songe à y entrer
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-51 Donald Trump en tête et à la barre
PRÉSIDENTIELLES 2024>S-52 Des élections à haut risque

Leave a comment

Recevez les derniers articles directement dans votre boîte mail !

Un Jour en Amérique © 2024. Tous droits réservés. 
Consentement des cookies