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Tag: Obama

General Motors va-t-elle inventer la faillite chirurgicale ?

gm1 On connaissait les frappes chirurgicales, on connaîtra peut-être les faillites chirurgicales. L'idée de mise en faillite de General Motors par le gouvernement américain serait désormais une idée qui fait son chemin. C'est ce que révèle le New York Times. Il y a le bon et le mauvais cholestérol. Il y a les bonnes et les mauvaises banques. Il y aura peut être le bon et le mauvais General Motors. Les membres de l'équipe Obama ont participé ces dernières semaines à de nombreuses réunions avec les dirigeants de la firme automobile et se prépareraient, si GM n'arrivait pas à trouver un accord avec ses créanciers en transformant la dette (environ 28 milliards de dollars) en participation au capital de l'entreprise et avec les organisations syndicales pour obtenir des concessions significatives, à mettre en faillite le géant de Detroit.

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La troisième révolution américaine en marche

19-mars2Le titre est tiré du livre de Jacques Mistral (1) et reprend un thème développé depuis quelques mois sur une nouvelle ère qui vient de s'ouvrir avec l'élection de Barack Obama et qui met un terme à près de trente années de libéralisme, de dérégulation et de moins d'état. La phrase de Reagan de son investiture « l'État n'est pas la solution à nos problèmes... L'État est le problème » était caractéristique de cette ère qui vient de se clore avec le départ de George W. Bush. La crise va sans doute marquer un tournant majeur dans l'évolution des Etats-Unis et faire émerger un pays nouveau. Plus rien ne sera comme avant sous la conjugaison de deux phénomènes : - la crise, elle-même, qui réduit considérablement la confiance que les américains accordent à leurs institutions financières et restaure celle qu'ils avaient perdu dans leur gouvernement ; - l'évolution de fond de l'opinion américaine engendrée par l'arrivée des nouvelles générations (The Millennial Generation ou génération Y) et le changement démographique marquée par une poussée non démentie de l'immigration et le renforcement régulier des minorités, principalement des Hispaniques. Il faut avoir présent à l'esprit que la population américaine évolue très rapidement, beaucoup plus rapidement que celles des pays européens. En 2042, selon les projections de l'U.S. Census Bureau indiquent les Etats-Unis seront majority-minorities, c'est-à-dire que les minorités seront majoritaires.

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Les entreprises aux Républicains, le gouvernement aux Démocrates

Démocrates ou Républicains, c'est blanc bonnet, bonnet blanc. C'est sans doute ce que pensent nombre de Français. Et l'idée qu'on s'en fait de ce côté-ci de l'Atlantique, sur le plan économique, correspond assez bien à la réalité. Les Républicains accordent leur faveur aux entreprises alors les Démocrates penchent plutôt du côté du gouvernement. Plus précisément, près…

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Obama a le soutien de Main Street, pas de Wall Street

Entre le 4 novembre, date de l'élection de Barack Obama, et le 20 janvier, date de son investiture, le Dow Jones a perdu 17,5% de sa valeur. Cette période de vacance du pouvoir où le président ne décide plus grand chose et le président élu ne décide pas encore n'est pas trop gênante en période normale. Cette période entre l'Election Day et l'Inauguration Day qui favorise un endormissement politique était encore plus importante puisqu'elle s'étalait jusqu'au 4 mars. Dans son livre U.S.A, Histoire parallèle, U.S.A, Histoire parallèle (Presse de la Cité - 1962), André Maurois écrivait : « ...le dangereux interrègne de trois mois, qu'imposait alors la constitution des Etats-Unis, période où l'ancien président  ne voulait plus prendre les décisions, où le nouveau n'avait le droit d'en prendre aucune... » . C'est Franklin Roosevelt qui a réduit cette période lors de sa réélection écrasante de 1936 en avançant la prise de fonction au 20 janvier.

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De l’importance de bien connaître les codes

Début janvier, Barack Obama, alors qu'il n'était encore que le président élu, est  allé déjeuner au Ben's Chili Bowl, une institution pour la communauté noire de Washington. Cette visite n'avait évidemment aucun caractère officiel même si Barack Obama n'y était pas incognito. La vidéo prise à cette occasion a fait un tabac. Le magazine on-line Politico revient sur cette scène avec une analyse qui n'est pas sans surprendre. Alors que le serveur lui demandait s'il devait lui rendre la monnaie, Barack Obama lui a répondu en américain dans le texte : « Nah, We straight » Ce que le journaliste chargé de couvrir l'événement a traduit improprement par : « No, we are straight »

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