Aller au contenu Skip to sidebar Skip to footer

Blog Classic with sidebar

CIO, CTO et CPO à la Maison Blanche…
... Ou comment l'innovation, les technologies et la performance sont comprises par Barack Obama.  « I have directed him (Vivek Kundra) to work to ensure that we are using the spirit of American innovation and the power of technology to improve performance and lower the government operations ». C'est ainsi que s'exprimait Barack Obama lors de la nomination de Vivek Kundra, le premier Chief Information Officer (CIO ou DSI en français pour directeur des systèmes d'information) du gouvernement américain. Dans sa dernière intervention hebdomadaire, Barack Obama a nommé les deux autres hauts fonctionnaires qui auront la charge de l'utilisation de l'innovation et des technologies pour améliorer la performance de l'Administration. Jeff Zients a été nommé CPO pour Chief Performance Officer et Aneesh Chopra CTO pour Chief Technology Officer. Ces 3 nouveaux responsables devront évidemment travailler de concert dans des rôles qui restent à préciser avec le temps et l'expérience.
General Motors va-t-elle inventer la faillite chirurgicale ?
gm1 On connaissait les frappes chirurgicales, on connaîtra peut-être les faillites chirurgicales. L'idée de mise en faillite de General Motors par le gouvernement américain serait désormais une idée qui fait son chemin. C'est ce que révèle le New York Times. Il y a le bon et le mauvais cholestérol. Il y a les bonnes et les mauvaises banques. Il y aura peut être le bon et le mauvais General Motors. Les membres de l'équipe Obama ont participé ces dernières semaines à de nombreuses réunions avec les dirigeants de la firme automobile et se prépareraient, si GM n'arrivait pas à trouver un accord avec ses créanciers en transformant la dette (environ 28 milliards de dollars) en participation au capital de l'entreprise et avec les organisations syndicales pour obtenir des concessions significatives, à mettre en faillite le géant de Detroit.
G6, G7, G8, G20… pourquoi pas le G198 ?
Le G20 va-t-il faire l'histoire ou bien la réunion de Londres sous les auspices de Gordon Brown ne sera-t-elle qu'une réunion de plus de ce nouveau de 20 membres (19 pays et l'Union Européenne) ? Une des grandes différences avec nombre de grandes réunions internationales est que l'agenda est plutôt chargé et qu'il n'y aura guère de temps pour les conversations mondaines. Déjà que Michèle Obama a failli créer un incident diplomatique en fleurant le dos de la Reine ! D'où vient le G20 ? Quels sont les pays qui en font parti ?
John Hope Franklin sur Obama
Né en 1915, John Hope Franklin a traversé le 20e siècle et la conquête des droits civiques. Il vient de s'éteindre le 25 mars dernier. De l'arrêt Plessy contre Ferguson de 1896 qui a ouvert la période glaciaire jusqu'à l'arrêt Brown contre Board of Education signé en 1954, puis à la conquête des droits civiques…
Après Obama, Jay Leno reçoit Condoleeza Rice
Condoleeza Rice a servi huit ans dans l'administration dont 4 ans en tant que Secretary of States. Ayant servi  George W. Bush, elle hérite malgré elle de son impopularité. Intéressante interview dans laquelle on apprend: - pourquoi son père, un pasteur presbytérien, était républicain ; - Pourquoi elle a fait de la politique plutôt que de la musique ; - Qu'elle…
De la Gran Torino à la Nano
Mise en vedette par le récent et très beau film de Clint Eastwood (Gran Torino : du choc au dialogue des cultures), la Ford Gran Torino est une des voitures de légende du cinéma américain. Elle est typique des voitures de l'époque (fin des années 60 et début des années 70) et est symbolique…
La troisième révolution américaine en marche
19-mars2Le titre est tiré du livre de Jacques Mistral (1) et reprend un thème développé depuis quelques mois sur une nouvelle ère qui vient de s'ouvrir avec l'élection de Barack Obama et qui met un terme à près de trente années de libéralisme, de dérégulation et de moins d'état. La phrase de Reagan de son investiture « l'État n'est pas la solution à nos problèmes... L'État est le problème » était caractéristique de cette ère qui vient de se clore avec le départ de George W. Bush. La crise va sans doute marquer un tournant majeur dans l'évolution des Etats-Unis et faire émerger un pays nouveau. Plus rien ne sera comme avant sous la conjugaison de deux phénomènes : - la crise, elle-même, qui réduit considérablement la confiance que les américains accordent à leurs institutions financières et restaure celle qu'ils avaient perdu dans leur gouvernement ; - l'évolution de fond de l'opinion américaine engendrée par l'arrivée des nouvelles générations (The Millennial Generation ou génération Y) et le changement démographique marquée par une poussée non démentie de l'immigration et le renforcement régulier des minorités, principalement des Hispaniques. Il faut avoir présent à l'esprit que la population américaine évolue très rapidement, beaucoup plus rapidement que celles des pays européens. En 2042, selon les projections de l'U.S. Census Bureau indiquent les Etats-Unis seront majority-minorities, c'est-à-dire que les minorités seront majoritaires.
La disparition de la presse papier est-elle inexorable ?
18-marsDans différentes situations, les tendances que l'on observe aux Etats-Unis sont intéressent en soi, mais aussi parce qu'elle montre ce à quoi on peut s'attendre de ce côté ci de l'Atlantique. Pourquoi ? Tout simplement parce que les mêmes causes produisent les mêmes effets et que lorsqu'un phénomène s'observe dans un domaine où les Etats-Unis ont quelques longueurs d'avance sur nous, on peut raisonnablement penser que l'on assistera à une évolution semblable ici. L'évolution de la presse est sans doute un de ces sujets et l'on doit s'attendre à des bouleversements majeurs. Il suffit pour s'en convaincre de voir les difficultés majeures auxquelles est confronté le New York Times.
Les financiers sont-ils indécrottables (2e partie)
15-mars1Début février, on avait appris que les entreprises du secteur de la finance basées à New York avaient distribué 18,4 milliards de dollars en bonus à ses salariés en 2008. Ce montant est certes en recul de 44% par rapport à 2007, mais se situe au même niveau qu'en 2004. Dans sa deuxième intervention hebdomadaire, Barack Obama avait qualifié cette initiative de « summum de l'irresponsabilité et de honteuse » (Les financiers sont-ils indécrottables ?). On vient d'apprendre qu'AIG (la plus grande société d'assurance américaine) projette de distribuer 165 millions de dollars à 400 cadres de l'entreprises (AIG emploie environ 116 000 salariés) alors même que l'entreprise a reçu un soutien financier de quelque 170 milliards de dollars pour la sauver de la banqueroute. L'entreprise a essuyé près de 100 milliards de dollars de pertes sur son exercice 2008 (plus de 60 milliards de dollars au seul quatrième trimestre 2008, quasiment l'équivalent des bénéfices cumulés des entreprises du CAC40). Tous les cadres ne recevront pas tous le même montant, loin s'en faut, certains parmi les plus hauts dirigeants de l'entreprise environ 3 millions de dollars.

Recevez les derniers articles directement dans votre boîte mail !

Un Jour en Amérique © 2024. Tous droits réservés. 
Consentement des cookies