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De la prison à l’exécution

En 2016, Donald Trump répétait « Lock her up » en désignant son opposante Hillary Clinton. Il libérait ainsi la parole qui devenait de plus en plus déchaînée et qui ne pouvait que déboucher sur la violence physique. Le 6 janvier représente un point culminant dans l’exploitation de ces agissements dans la vie politique. Mais non content de répéter inlassablement de véritables horreurs, l’ex-président ne semble pas connaître de limites. Témoin, cette saillie contre le chef d’état major des armées Mark Milley qui prenait sa retraite la semaine dernière en demandant la peine de mort pour trahison. Rien que cela.

Lors de la cérémonie d’adieu, l’intéressé à répondu mon pas par la surenchère mais par un rappel des engagements qu’il avait pris en revêtant l’uniforme et, par son intermédiaire, les deux millions de soldats sous les drapeaux actuellement.

“We don’t take an oath to a king or a queen or to a tyrant or a dictator. And we don’t take an oath to a wannabe dictator,” he said. “We don’t take an oath to an individual. We take an oath to the Constitution, and we take an oath to the idea that is America, and we’re willing to die to protect it.”

Il a ainsi qualifié l’ex-président de wannabe dictator (apprenti dictateur). L’intéressé sera sans doute froissé d’avoir été caractérisé « d’apprenti ».

La chaîne Fox News avait utilisé le 23 juin dernier l’expression pour qualifier Joe Biden dans un discours après l’inculpation de Donald Trump concernant le vol de documents secrets de Mar-a-Lago.

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