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La biodiversité sans les Etats-Unis

Plus de 190 pays ont adopté le plan stratégique en 20 points pour 2020 à l’exception des États-Unis qui n’ont jamais ratifié la Convention sur la diversité biologique lancée en 1992 lors du sommet de la Terre à Rio.

On ne peut s’empêcher d’établir le rapprochement avec le protocole de Kyoto. Bill Clinton s’était engagé, mais le Congrès l’avait refusé. Et le 13 mars 2001, George W. Bush lançait une fin de non recevoir en annonçant qu’il refusait lui-aussi de règlementer les gaz à effet de Serre. Il avait alors expliqué que la remise en question du mode de vie des Américains n’était pas à l’ordre du jour.

Même si ce n’est pas dans les priorités de Barack Obama, espérons que les États-Unis se considéreront, aussi sur ce point, un pays comme les autres, membre de la communauté internationale.

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Nagoya : nouveau plan stratégique pour lutter contre la perte de biodiversité

Réunis à Nagoya, au Japon, les États parties à la Convention sur la diversité biologiques ont adopté un nouveau plan stratégique comportant des objectifs clairs pour lutter contre la perte de biodiversité d’ici à 2020.

Les gouvernements ont notamment convenu d’augmenter la superficie des terres protégées et des parcs nationaux à 17% de la surface terrestre de la Terre, contre près de 12,5% aujourd’hui, et d’étendre les zones marines protégées à 10% de la surface maritime de la planète, contre moins de 1% actuellement. Un autre défi du plan adopté prévoit de sauver d’ici à 2020 toutes les espèces connues et menacées à l’heure actuelle d’un risque d’extinction.

(Pour lire la suite du communiqué de presse publié par les Nations Unies)

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