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Une ligne de défense des zélotes de Donald Trump se profile

« N’est-ce vous pas préoccupé, embarrassé, préoccupé par le fait que » ? La suite pouvant toucher à toutes les affaires en cours d’élucidation par l’enquête du procureur Mueller, les différentes commissions du Sénat ou du fameux SDNY (Senate District of New York) à la suite de la déposition de Michael Cohen. Celles-ci pouvant avoir trait à la campagne et la collusion (conspiration avec les russes), les finances de Trump Organization ou Trump Foundation, les possibles entraves à la Justice…

Tout en évacuant les questions, les soutiens de Donald Trump vont sans développer une argumentation relativement simple mais qui pourrait bien être efficace se résumant comme suit :

« Ce que je sais c’est que ce président a en deux ans un bilan incomparable :

  • Une des plus importantes réductions d’impôts ;
  • Une vague de dérégulation sans précédent ;
  • Une économie croissant à un rythme incroyable ;
  • Le taux de chômage le plus bas depuis 50 ans ;
  • Deux nominations à la Cour Suprême ;
  • Le retrait de l’accord iranien ;
  • Le transfert de l’ambassade américaine à Jésuralem ;
  • La mise en liberté des otages américains en Corée du Nord ;
  • Un nouvel accord pour l’Amérique du Nord…

 et vous me parlez de tel ou tel affaire mineure… »

C’est ce qu’a bien tenté de faire Jim Jordan, député de l’Ohio et un des plus ardents soutiens de Donald Trump. Sauf que tous ces éléments sont présentés comme indiscutablement positifs ce qui évidemment se discute.

Il n’y a pas si longtemps les républicains étaient très attachés à l’idée que le caractère de la personne qui exerce la fonction de président devait être considérée. Aujourd’hui, c’est plutôt qu’importe le flacon pourvu qu’on est l’ivresse.

Quant à la Constitution, elle est devenue très flexible et interprétable.

Oublié la fameuse déclaration de Johns Adams : « the legislative department shall never exercise the executive and judicial powers, or either of them: the executive shall never exercise the legislative and judicial powers, or either of them: the judicial shall never exercise the legislative and executive powers, or either of them: to the end it may be a government of laws and not of men. »

Donald Trump a transformé le GOP en parti de Trump (Ceux qui en doutent n’ont qu’à regarder les différentes interventions de la dernière conférence CPAC). Il essaye depuis deux ans de transformer l’Amérique, qui défend certains principes, en Amérique de Trump. C’est l’objectif des élections de 2020.

 

 

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