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State of the Immigration

Comment le SOTU s’est transformé en SOTI : State of the Immigration.

Le discours de Donald Trump avait commencé de manière assez soft et traditionnel devant une assemblée constitué de représentantes démocrates tout de blanc vêtues. D’abord en honorant trois vétérans présents lors du débarquement des alliés le 6 juin 1944 sur les plages normandes : Private first class Joseph Riley, staff sergeant Erving Walker, and sergeant Hartman Zeitcheck. « Gentlemen, we salute you » lançait Donald Trump. Ensuite, en célébrant le 50e anniversaire de la première expédition sur la Lune avec la présence de Buzz Aldrin.

Donald Trump poursuivait sur un ton conciliateur et bipartisan ne manquant pas au passage de faire état de contrevérités sur les bons résultats de l’économie américaine dont il s’attribue évidemment tous les mérites. N’avait-il pas déclaré : « I alone can fix it ». Et des déclarations qui relèvent de ce que Tony Schwarz, l’auteur du livre signé Trump The Art of The Deal : l’hyperbole.

My administration has cut more regulations in a short period of time than any other administration during its entire tenure

Our country is vibrant and our economy is thriving like never before.

Et puis, patatras, Il est revenu son sujet de prédilection : l’immigration. Pas moins de 15 minutes sur le sujet (sur un total de 82 minutes) avec la mention du mur à 8 reprises et de la frontière à 14 alors qu’il a consacré trois petites sur les projets d’infrastructures sans aucun détail (en trois phrases, c’est difficile), 16 mots sur l’éducation – un sujet pourtant majeur – et rien sur la technologie, un des vecteurs essentiels du leadership américain. Donald Trump n’a pas hésité à mentionner la menace de la Caravan en marche sur les Etats-Unis.

Now, Republicans and Democrats must join forces again to confront an urgent national crisis. Congress has 10 days left to pass a bill that will fund our government, protect our homeland, and secure are very dangerous southern border.  

The wall est une obsession du président Trump, il est devenu une sorte de totem. Donald Trump doit peut-être penser que ne pas construire le mur c’est la garantie assurée de perdre les élections de 2020. Mais finalement, il a tort de s’embarrasser du sujet car il pourrait toujours dire qu’il l’a construit en partie ou qu’il en a commencé la construction : « a big beautiful wall ». Ce qu’il a commencé d’ailleurs à faire.

(…) and plans for a new physical barrier, or wall, to secure the vast areas between our ports of entry. In the past, most of the people in this room voted for a wall — but the proper wall never got built. I’ll get it built.  This is a smart, strategic, see-through steel barrier — not just a simple concrete wall.

Il reste donc une semaine pour aboutir à un accord selon l’ultimatum posé par Donald Trump. Sinon… on ne sait pas trop. Car il n’a fait une quelconque allusion à décider un nouveau Shutdown. Mais la menace est toujours présente d’autant que 70 % des républicains soutiennent cette mesure si les démocrates n’accordent pas le financement de ce mur.

Le compte à rebours se poursuit jusqu’à vendredi prochain.

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