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Les Américains ne souhaitent pas les coupes budgétaires automatiques

Bis Repetita… A l’été 2011, en échange de l’augmentation du plafond de la dette, le Speaker de la Chambre des Représentants  John Boehner a négocié un accord qui plaçait cette coupe automatique des dépenses baptisée « Sequestration ». A la fin de l’année 2012, Barack Obama a bénéficié d’un sursis dans l’application de cette stupide mesure. Mais voici venue l’heure de vérité et si le Congrès ne vote la loi d’ici ce soir, la séquestration se mettra en œuvre. Selon les termes de ce mécanisme, les dépenses fédérales seraient coupées de 1 200 milliards de dollars entre mars 2013 et mars 2021. Les Etats verraient immédiatement réduite les fonds verser par le gouvernement fédéral. De même, le budget du Pentagone serait réduit à la baisse. Mais apparemment, nombre de républicains préfèrent la politique du pire plutôt que de négocier un compromis visant à adopter une approche équilibrée entre augmentation des impôts, réduction des niches fiscales et réduction des dépenses.

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Mais en majorité, indique un sondage de l’institut Gallup, les Américains ne partagent pas cette vision. Ils ont 47 % à souhaiter que le Congrès passe la loi qui évitera les coupes automatiques contre 37 % qui préfèrent laisser filer et déclencher les réductions automatiques. Et cet avis est assez largement partagé quel que soit les sensibilités politiques : démocrates, républicains et indépendants. Evidemment, les démocrates y sont un peu plus favorables que les conservateurs. Des trois catégories, Barack Obama, les démocrates du Congrès et les républicains du Congrès, ce sont ces derniers que les Américains blâment le plus.

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Assez logiquement, les Américains pensent que la Sequestration aurait un effet négatif sur l’économie des Etats-Unis (56 % contre 30 % qui pensent qu’elle n’aurait pas d’effet). Par contre, ils sont plus partagés sur l’effet de ces mesures sur leur propre situation.

Assez étonnant quand on y pense comme si l’état de l’économie en général n’avait pas d’impact sur la situation des individus. Encore plus surprenant, ce sont les républicains qui pensent que les conséquences seraient plus graves que les démocrates (64 % contre 51 %).

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