Aller au contenu Skip to footer

3e débat : une politique étrangère sous fond d’économie

Pour que les Etats-Unis puissent rester une puissante nation, il faut que l’économie soit forte, telle fut la ligne défendue par Mitt Romney. Nous avons mis fin à deux guerres et du faire face à la plus grande crise depuis la grande dépression fut celle de Barack Obama.

A dire vrai, ce débat fut assez équilibré, mais Mitt Romney n’avait pas beaucoup d’idées différentes  – avec un accord sur de nombreux sujets – ou nouvelles à proposer sur la politique étrangère des Etats-Unis et montré un accord sur de nombreux thèmes. « Dire la même chose, mais le dire plus fort ne fait pas une politique étrangère »a fait remarquer Barack Obama. D’ailleurs,  Mitt Romney n’a pas donné l’impression de vouloir réellement débattre sur ce terrain. Juste montrer qu’il pourrait être « Commander in Chief ».

A de nombreuses reprises, Mitt Romney a essayé de montrer que des Etats-Unis avec une économie faible ne peuvent pas être un leader pour le monde. Et de revenir sur le terrain économique pour y présenter à nouveau sa politique de création de 12 millions d’emplois. Et Barack Obama répondait quasiment systématiquement qu’il a mis à une guerre et en termine une autre et qu’il est temps maintenant de faire du « nation building at home ». Avec de nombreuses incidentes sur des sujets hors sujet comme le soutien à l’industrie automobile ou l’investissement direct dans les entreprises de la part de Mitt Romney.

Barack Obama a de nombreuses reprises a essayé de montrer de Mitt Romney était un  candidat “flip/flop” et qu’il avait eu de nombreuses idées par le passé et en avait changé depuis.

Barack Obama a indiqué qu’il avait accru le budget militaire depuis quatre ans et qu’il était temps de réfléchir à une meilleure utilisation des dollars dépensés. Romney a fait une description d’une armée moins puissante qu’il y a quatre ans, avec moins de navires, des avions vieillissants… Avec beaucoup d’humour, Barack Obama lui a répondu que « nous avons moins de chevaux et de baïonnettes qu’il y a des décennies (le moment où le flux de tweets a été le plus actif). Ce qu’il faut c’est une politique globale ». Une erreur précisait un journaliste de la chaîne ABC car tous les fusils sont aujourd’hui équipés de ce type d’équipement. Une occasion ratée pour Romney de reprendre Barack Obama.

M’attaquer ne fait pas une politique a relancé Mitt Romney a plusieurs reprises essayant comme boxeur de maintenir la garde pour ne pas prendre des coups. Un Romney qui de son côté s’est assez gardé d’attaques directes, même sur la controverse de la Libye. Bref, ce débat a montré un consensus assez fort, une situation assez difficile à maintenir pour Romney qui devait pourtant faire entendre une musique différente en utilisant des histoires comme « l’apologie tour » au Moyen-Orient où Barack Obama est allé sans visiter Israël.

« Nous sommes quatre ans plus près d’un Iran nucléaire » a martelé Mitt Romney un peu comme Monsieur de La Palisse aurait que l’on était quatre ans plus vieux aujourd’hui qu’il y a quatre ans sans  pour autant proposer de solution concrètes pour empêcher l’Iran de l’arme nucléaire sauf à dire qu’il fallait montrer plus de leadership.

Concernant la Chine que les deux candidats considèrent comme un partenaire mais aussi un concurrent sérieux qu’il faut contrôler et qui doit  jouer avec les mêmes règles. « Dès mon arrivée à la Maison Blanche, je déclarerai que la Chine manipule sa monnaie sans là encore proposer de réelles solutions.

Tous ces thèmes vont-ils intéresser les électeurs ? Pas sûr  car on sait que la politique étrangère ne fait pas la différence et qu’il ne captive pas l’attention des citoyens.

Maintenant que faire pendant les 14 jours qui restent d’ici à l’élection : l’Ohio répondait un commentateur après le débat qui rappelait l’importance pour les deux candidats de gagner cet état. Aucun républicain n’a été élu sans l’Ohio, aucun démocrate depuis Kennedy.

Leave a comment

Recevez les derniers articles directement dans votre boîte mail !

Un Jour en Amérique © 2024. Tous droits réservés. 
Consentement des cookies