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Une fierté d’être américain en berne

And I’m proud to be an American
Where at least I know I’m free
And I won’t forget the men who died
Who gave that right to me
And I’d gladly stand up next to you
And defend Her still today
‘Cause there ain’t no doubt
I love this land
God Bless the U.S.A.

“God Bless the U.S.A.” (also known as “Proud to Be an American” is an American patriotic song written and recorded by American country singer Lee Greenwood, and is considered to be his signature song. Released by MCA Nashville on May 21, 1984.

Il semblerait que cette fierté d’être américain ait tendance à s’effriter, tout du moins en ce qui concerne les démocrates. Car les républicains, peu à peu transformés en MAGA, expriment toujours un fort sentiment de fierté nationale.

58 % des adultes américains se disent « extrêmement » (41 %) ou « très » (17 %) fiers d’être Américains, en baisse de neuf points de pourcentage par rapport à l’année dernière et de cinq points de moins que le creux précédent de 2020. Les 41 % de personnes « extrêmement fières » ne sont pas statistiquement différentes des creux précédents de 38 % en 2022 et de 39 % en 2023, ce qui indique que la majeure partie du changement cette année est attribuable à une baisse du pourcentage de personnes « très fières ».

Ces résultats proviennent d’un sondage Gallup réalisé du 2 au 19 juin avant l’action militaire américaine du 21 juin en Iran.

Les démocrates sont les principaux responsables de la baisse de la fierté américaine cette année, 36 % se disant extrêmement ou très fiers, contre 62 % il y a un an. Entre les deux, il y a eu la réélection de Donald Trump, ce n’a échappé à personne.

Ce n’est que la deuxième fois que la fierté des démocrates tombe en dessous du niveau de la majorité, avec un chiffre de 42 % en 2020, la dernière année de la première administration Trump. Ce sondage a été réalisé au début de la pandémie de COVID-19 et peu de temps après le meurtre de George Floyd par des policiers de Minneapolis.

Même tendance chez les indépendants pour qui le sentiment de fierté a également atteint un point bas, avec 53 % en baisse de sept points par rapport à l’année dernière, qui avait été le plus bas précédent pour ce groupe. La fierté des indépendants est en déclin depuis le début des années 2000, passant sous la barre des 80 % pour la première fois en 2005, puis sous la barre des 70 % en 2019 et sous la barre des 60 % cette année.

Le niveau de fierté nationale des républicains a été beaucoup plus stable, s’enregistrant généralement au-dessus de 90 %, dont 92 % cette année, contre 85 % en 2024. Les seules années où moins de neuf républicains sur 10 étaient fiers étaient 2016 et 2020 à 2024. Tous, sauf en 2020, ont été l’époque où un président démocrate était en fonction.

Il existe de nettes différences générationnelles dans la fierté américaine, chaque nouvelle génération étant nettement moins susceptible que la précédente de dire qu’elle est extrêmement ou très fière d’être Américaine.

Cette constatation est fondée sur le niveau moyen de fierté exprimé par les divers groupes générationnels sur cinq périodes de 5 ans depuis 2001. La taille des échantillons qui en résulte permet des comparaisons robustes à chaque période entre les groupes, ainsi qu’une évaluation des changements au fil du temps.

Comme on pouvait s’y attendre compte tenu des tendances partisanes, les démocrates sont en grande partie responsables du déclin de la fierté américaine au cours de chaque génération. Si l’on compare les données des 10 dernières années avec celles des 15 années précédentes, la fierté des démocrates dans chaque cohorte de naissance a diminué d’au moins 10 points, avec des baisses plus importantes de 21 points pour les démocrates de la génération X et de 32 points pour les démocrates de la génération Y.

Au début du XXIe siècle, les adultes américains étaient presque unanimes à dire qu’ils étaient extrêmement ou très fiers d’être Américains. Mais cette unité nationale s’est érodée au cours des 25 dernières années en raison d’une combinaison de changements politiques et générationnels. Les démocrates d’aujourd’hui sont beaucoup moins susceptibles que par le passé d’exprimer leur fierté pour leur pays ; En fait, leur fierté nationale a atteint un nouveau creux. De plus, la génération Z et les millenials sont beaucoup moins fiers de leur pays que leurs aînés.

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