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« Tous pourris »

Les Américains n’ont plus confiance en grand-chose, aucune des institutions semblent résister à la défiance généralisée qui s’est installée dans les esprits.

Signe des temps, la majorité des Américains disent que l’éthique de l’administration Biden est inférieure à la normale. 55% des Américains émettent des doutes l’éthique des hauts responsables de l’administration. La lecture des messages que publié Donald Trump, les efforts que font les républicains en cœur pour discréditer Joe Biden contribuent assez largement à ce scepticisme généralisé. La méthode est simple : accuser le fils pour discréditer le père. Toutefois, malgré ces attaques répétées, la note d’éthique attribuée à Joe Biden est supérieure à celle de Donald Trump. ». Le score d’éthique de 42% de l’administration Biden est juste au-dessus des chiffres de 37% et 38% enregistrés sous l’administration de Donald Trump. C’est ce qu’indique une note de l’institut Gallup intitulée « Majority in U.S. Say Biden Administration Ethics Are Subpar ».

Au-delà du cas spécifique de Joe Biden, on ne peut que constater une dégradation régulière de l’appréciation que portent les Américains sur l’éthique de leurs « hauts responsables politiques ». Il est à noter que Biden et Trump sont les seuls présidents dont l’éthique des administrations a reçu plus de critiques négatives que positives.

Les cotes d’éthique reflètent de plus en plus le niveau d’approbation. La cote d’éthique de 42% pour les responsables de Biden correspond presque au score d’approbation de 40% de Biden dans le même sondage. Une telle cohérence entre les deux paramètres a été courante dans les trois dernières administrations, couvrant Obama, Trump et Biden.

Avant cela, les Américains faisaient généralement une plus grande distinction entre ces dimensions de la performance présidentielle, les cotes d’éthique de l’administration dépassant généralement l’approbation de l’emploi présidentiel d’au moins cinq points de pourcentage.

On peut sans doute inscrire cette tendance dans un phénomène de polarisation et de généralisation des appréciations où une personnalité peut être réduite à une seule dimension et mesurée par un seul chiffre.

La polarisation est assez claire où l’appréciation dépend très fortement de l’appartenance partisane. Dans le sondage actuel, 84% des démocrates contre seulement 6% des républicains disent que l’éthique des hauts responsables de l’administration Biden est excellente ou bonne.

11% des démocrates ont évalué positivement l’éthique de l’administration Trump en 2018 ; 19% des républicains l’administration Obama en 2013. ; 27% des démocrates celle de George W. Bush en 2005 ; Un tiers des républicains l’administration Clinton en 1994.

Pendant ce temps, dans chaque cas, les notes positives du propre groupe de parti du président ont été assez constantes, la plupart se situant entre 81% et 86%. Les notes record de Trump en 2018 peuvent être attribuées à des critiques inférieures à la moyenne de la part des républicains et des indépendants, en plus du soutien minimal des démocrates.

Cette tendance des partisans de plus en plus réticents à louer l’éthique des administrations présidentielles de la part du parti adverse reflète l’augmentation de la partisanerie au fil des ans dans l’approbation des emplois présidentiels.

Type de messages publiés régulièrement par Donald Trump sur le fil de son réseau social

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