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Newt Gingrich prend la tête des primaires… pour combien de temps ?

Beaucoup d’appelés – 8 candidats pour une seule place : Michele Bachmann, Herman Cain, Newt Gingrich, Jon Huntsman, Ron Paul, Rick Perry, Mitt Romney et Rick Santorum – et peu d’élus… même un seul.

Un peu comme dans une course de chevaux très ouverte, les différents candidats de la campagne prennent la tête tour à tour.  Il y a d’abord eu  Mitt Romney, l’ancien gouverneur du Massachusetts, puis Rick Perry, le successeur de George Bush dans la charge « gouverneuriale » de Texas, ensuite Herman Cain, l’ancien CEO de la chaîne de pizzeria Godfather’s Pizza. Et ce n’est que ces derniers jours que Newt Romney s’est à son tour révélé comme un leader potentiel, prenant la tête dans différents sondages dont celui de l’institut Gallup lorsque ne prend en compte que les Américains républicains ou d’obédience républicaine inscrits sur les listes électorales (registered voters).

Peut-on en tirer la conclusion qu’il a toutes les chances d’être élu à six semaines du Caucus de l’Iowa (le 3 janvier) qui marque l’ouverture officielle des Primaires et à sept semaines  la Primaire du New Hamsphire (le 10 janvier) avec les premiers votes réels ?  Sans doute pas, car nul n’est à l’abri d’une ou plusieurs bourdes comme celle de Rick Perry qui veut supprimer trois agences publiques (Departement of Commerce, Education and …. Oops) sans pouvoir nommer la troisième ou encore d’Herman Cain qui donne l’impression d’être un candidat à l’oral du baccalauréat essayant de gagner du temps lorsque l’examinateur lui pose la question car, manifestement, il ne connaît pas la réponse (La fameuse question sur la Libye). Ce qui ne l’a pas empêché de critiquer par principe les décisions prises par Barack Obama. Il ne faut toutefois pas donner trop d’importances à ces incidents de parcours lorsqu’ils restent isolés (que les gens oublient rapidement)… C’est leur accumulation qui peut poser problème.  Surtout lorsque le candidat semble manquer terriblement d’épaisseur.

 

Toutefois, trois candidats n’ont jamais réussi à décoller dans les enquêtes Michele Bachman, sorte de réplique de Sarah Palin, en aussi excitée et idéologue zélée du Tea Party (chaque réponse à une question,  quelle qu’elle soit, lui permet de dire qu’il faut « repeal Obamacare » et/ou que c’est la faute d’Obama) , l’avocat Rick Santorum et Jim Huntsman l’ancien ambassadeur des Etats-Unis en Chine dans l’administration Obama, ancien gouverneur de l’Utah et le deuxième mormon aux côtés de Mitt Romney. Mais apparemment cette dernière spécificité ne semble pas poser trop de problèmes aux électeurs américains (selon l’institut Gallup, plus de 75  % déclarent qu’ils sont prêts à voter pour un candidat qu’ils jugent compétents, même s’il est mormon : In U.S., 22% Are Hesitant to Support a Mormon in 2012).

Reste le libertaire Ron Paul qui trace sa route avec des idées assez différentes de tous les autres candidats pour qui la défense de la Liberté individuelle passe avant tout : que ce soit en politique intérieur où il juge le « Patriot Act non patriotique », le gouvernement fédéral toujours trop important ou à l’international où il pense que les Etats-Unis n’ont pas à intervenir.

Sur un terme plus long, il semblerait que Mitt Romney soit le candidat le plus solide (dont  la courbe de préférences soit la plus élevée). Et si l’on retient l’idée que qu’élection se gagne au centre, c’est le mieux placé pour affronter Barack Obama.

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