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Lock them up!

Am I fired ?  No, you’re going to jail. Donald Trump a la main leste quant il s’agit de se débarrasser de collaborateurs qui ne répondent à ses besoins, désirs, caprices fussent-ils illégaux ou non conformes à la Constitution. Il ne s’en est pas privé pendant les quatre années de présidence. Mais lorsque ce pouvoir atteint ses limites. Que peut-il faire alors ? Les menacer de mort politique en actionnant la boîte à tweets. Plusieurs sénateurs qui se sont opposés publiquement à lui en ont fait les frais. Le sénateur de l’Arizona Jeff Flake par exemple en a fait les frais.

Et si cela ne suffit pas, cela peut aller jusqu’à des menaces verbales. C’est ce qu’il vient de faire en retweetant un message de Lin Wood selon lequel ils n’avaient pas saisi leur chance – sous-entendu de détourner les élections – et que donc ils seraient punis et jeter en prison. On se souvient que Donald Trump avait proféré des menaces comparables envers Hillary Clinton. Lin Wood est une sorte de mini-Trump qui s’est fait remarquer récemment en encourageant les électeurs républicains à ne pas aller voter puisque les élections étaient truquées.

On pense toujours avoir atteint des sommets dans l’intolérable et l’ignominie et Donald Trump arrive toujours à nous surprendre en adoptant la devise de Pierre de Courbertin : Citius, Altius, Fortius. Une escalade qui montre que l’instabilité du 45e président augmente au fur et à mesure qu’on s’approche de la date fatidique du 20 janvier et est assez inquiétante, car, malgré tout, il est toujours président.

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