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Le DOJ lance une enquête sur James Comey

Le DOJ (Department of Justice), via l’inspecteur général Michael Horowitz, vient de lancer une investigation sur la conduite de James Comey, le directeur du FBI sur l’affaire des mails d’Hillary Clinton, notamment sur sa décision de rouvrir de tenir une conférence de presse seulement 11 jours avant les élections pour révéler des informations nouvelles pour dire trois jours plus tard qu’il n’y avait rien de quoi relancer l’affaire et qu’il refermait le dossier. En juillet, James Comey avait pourtant clos le dossier qualifiant le comportement d’Hillary Clinton de « très négligeant ».

Quel effet cette affaire aura eu sur le résultat des élections ? Bien sûr, on ne le sera jamais mais on peut avancer qu’il a compromis un plus les chances d’Hillary Clinton de les gagner en influençant les électeurs indécis. Et on sait qu’ils ont été nombreux.

Une telle initiative de la part du DOJ de lancer une investigation sur les responsables du FBI est, selon le New York Times, rare. L’exemple le plus marquant ces dernières années a été celui de William Session, directeur du FBI, renvoyé par Bill Clinton pour des questions financières.

Alors qu’il l’avait critiqué en juillet lorsqu’il avait fermé le dossier, Donald Trump a été plus compréhensif lorsqu’il a publié cette lettre 11 jours avant les élections. Depuis, il répète à l’envi que cette information n’a eu aucun effet sur le résultat tout comme le hacking des Russes. Mais il a de nouveau activé son compte twitter.

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Lucky Luke tirait plus vite que son ombre. Donald Trump tweete plus vite que son smartphone. Mais s’il n’est encore que président élu, les derniers tweets sont relativement inquiétants. D’abord, Il revient sur l’affaire du hacking en critiquant à nouveau les agences de renseignement sur les fuites. « My People will have a full report on kacking withing 90 days » est une formulation inquiétante. L’expression My People donne l’impression qu’il parle de sa garde prétorienne considérant que les recherches qui ont été effectuées jusqu’ici ne sont pas fiables. Il s’est fendu d’un deuxième purement gratuit déclaré qu’Hillary Clinton n’aurait jamais dû avoir le droit de se présenter. De toute façon, tout ceci n’est que FAKE NEWS – l’expression à la mode – puisque « Russia says nothing exists ». CQFD. Toutefois, ces tweets démontrent une certaine nervosité et brin d’inquiétude de la part du futur 45e président des Etats-Unis.

Cette élection aura été tout sauf normale. On peut craindre qu’il en soit de même pour la future présidence. Barack Obama quitte la Maison Blanche sans affaires sur les bras, Donald Trump n’y est pas encore rentré et les accumule déjà.

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