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Kurt Eichenwald: Let’s Repeal the Second Amendment

Dès que quelqu’un se lève pour évoquer l’idée de limiter la vente des armes à feu, les défenseurs du droit – assez nombreux mais surtout très bruyant – brandissent le second Amendement comme pour dire qu’il n’est même pas question de discuter de ce sujet tabou. Qui oserait se lever contre les Pères Fondateurs ? Qui oserait remettre en cause leur sagesse ? La Constitution est un texte sacré autant que l’est la Bible. Il est intangible.

Et pourtant, le long article de Kurt Eichenwald ose le sacrilège avec le titre provocateur : « Let’s Repeal the Second Amendment ». Il montre assez clairement que le libellé flou et confus du deuxième Amendement par rapport au langage d’aujourd’hui peut être interprété de plusieurs manières non seulement différentes, mais bien opposées. D’ailleurs, le texte qui a été voté par le Congrès est différent de celui qui fut ratifié par les Etats et écrit par Thomas Jefferson. Une différence d’une petite virgule mais qui fait toute la différence.

L’auteur de l’article n’y va pas par quatre chemins et explique simplement et clairement que le deuxième article du Bill of Rights est mal rédigé ou, au minimum, que sa rédaction est largement datée historiquement et que donc son interprétation est sujette à caution.

Il rappelle que l’arrêt de la Cour Suprême de 2008 District of Columbia v. Heller a malheureusement apporte de l’eau au moulin des défenseurs du Second Amendement.

Pour en aboutir à la conclusion simple énoncée et annoncée dans le titre. Mais cet avis n’est clairement partagé par tous. Il suffit de lire les quelque premiers commentaires (peut-être pas spontanés mais commandités !!) :

“Let’s repeal the first amendment for naive, short-sighted journalists who want to repeal the second amendment”.

“No one needs to throw the Second Amendment into your face. There is no possible way you’d get enough states to ratify a repeal. You do not represent mainstream American thought on this topic.”


“Gun control is the notion that mirrors the following logic: A drunk driver kills a family of five on Christmas Eve and “progressives” want to respond by restricting everyone else from driving at night—though they committed no crime at all—because one day they too might “snap” and tip back a few too many mugs of wassail. Idiots by any other name…”

Pour lire l’article du magazine Vanity Fair

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