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Joe Biden : plus ça va, moins ça va

37 % approuvent la gouvernance de Joe Biden, 59 % la désapprouvent Biden. Les notes les plus mauvaises concernant la gestion des affaires étrangères notamment le Moyen-Orient et l’économie et du conflit au Moyen-Orient. C’est ce qu’indique le sondage Gallup du 1er au 21 novembre.

Gallup a mesuré les notes de Biden sur l’économie et les affaires étrangères à 10 reprises depuis son entrée en fonction en 2021, et ses notes sur les deux questions ont suivi des trajectoires similaires. Pourtant, en 2022, alors que l’inflation était à son plus haut niveau en 40 ans, et plus tôt cette année, les cotes de Biden en matière d’affaires étrangères étaient nettement meilleures que ses cotes économiques. Preuve s’il en était de la décorrélation des appréciations et de la réalité.

Concernant l’implication des Etats-Unis dans les guerres entre les Israéliens et les Palestiniens et la Russie et l’Ukraine, Joe Biden obtient de faibles cotes d’écoute pour sa gestion de chacune d’entre elles.

Alors que la majorité des démocrates approuvent la performance globale de Joe Biden et sa gestion des cinq questions, leur approbation est la plus faible pour la situation entre les Israéliens et les Palestiniens. Au total, 60 % des démocrates approuvent sa gestion du conflit, ce qui reflète les tensions au sein du parti sur le droit d’Israël à se défendre contre le Hamas plutôt que sur la priorité donnée à la sécurité des civils palestiniens. Une question distincte du sondage révèle que 36% des démocrates approuvent l’action militaire d’Israël contre le Hamas.

Pendant ce temps, les deux tiers des démocrates approuvent le travail de Biden sur les affaires étrangères, et environ les trois quarts approuvent chacun sa gestion de l’économie, de la politique de santé et de la situation en Ukraine. Dans le même temps, pas plus de 16 % des républicains ou 35 % des indépendants approuvent la gestion de l’une ou l’autre des questions par Biden. Les républicains approuvent le plus la gestion de la situation au Moyen-Orient par Biden, tandis que les indépendants lui donnent ses meilleures notes en matière de politique de santé.

Globalement, ce n’est pas l’appréciation de Joe Biden par les républicains qui était très faible et le reste tout autant. Mais c’est la baisse que l’on observe chez les démocrates et les indépendants. Il faut juste rappeler que le déplacement de quelques milliers de voix dans les états clés, dits swing states, feront le résultat des prochaines élections. C’est là la grande faiblesse du système électoral américain.

Globalement la courbe d’appréciation de Joe Biden est assez comparable à celle de Donald Trump. Mais l’équipe démocrate actuelle ne doit pas trouver une raison de s’en rassurer car Joe Biden n’affrontera pas un autre président en exercice mais un candidat qui pourra jouer sur les deux tableaux : avoir l’expérience de la présidence et la « fraîcheur » d’un candidat hors système.

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