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Django unchained ou la violence se déchaine…

L’esclavage tient une place centrale dans Django Unchained tout comme dans Lincoln. Le film de Quentin Tarantino commence quelque part dans le Texas en 1858 alors que celui de Steven Spielberg s’ouvre à Washington en 1860. Malgré cette proximité temporelle, voire géographique, on ne saurait  voir deux films aussi différents tant sur le genre que sur le plan du traitement cinématographique : le premier se veut sérieux et politique, le second n’est pas très clair sur son projet, est-ce une parodie, un film comique ou un film d’aventure ? Peut-être les trois à la fois. Lincoln est film plutôt intimiste, Django fait la part belle aux grands espaces qui font partie intégrante des westerns et aux scènes de violence dans lesquelles l’utilisation excessive de ketchup ôte une bonne partie du réalisme.

Au-delà du sujet commun, les deux films sont longs (2h40) mais Django traine en longueur et  la seconde partie qui se poursuit sans l’un des deux héros du film donne une impression bizarre. La raison est que faute d’un scénario solide, le réalisateur ne semble pas trop comment finir son film. La trame qu’il utilise alors est un peu cousue de fil blanc et peu satisfaisante. Evidemment comme tous les westerns – une appellation qui a un peu disparue du langage courant – et les contes de fées, Django nous donne droit à une « happy end ».

On se souvient des westerns spaghetti des années 70  – dont Sergio Leone fut un des grands artisans – qui avaient voulu renouvelé le genre et lui donner une nouvelle patine. Django est clairement dans cette filiation avec une dimension supplémentaire qui mélange la parodie et le comique. A voir néanmoins car on y passe un bon moment même s’il n’en restera sans doute pas grand-chose.

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