N’aurait-on jamais pensé possible qu’un président des États-Unis puisse :
– Organiser un meeting du G7 dans une de ses propriétés privées (cette décision a été abandonnée depuis).
– Nommer sa fille et son gendre à des postes clés (et apparemment inamovibles) de la Maison-Blanche ;
– Que son gendre rencontre des banquiers à la Maison-Blanche juste après avoir obtenu un prêt d’un demi-milliard de dollars ;
– Que sa fille continue ses activités commerciales et tire profit de sa position de conseiller spécial du président ;
– Transformer une de ses résidences en sorte de Maison-Blanche d’hiver et y organiser des réunions officielles avec des chefs d’état étrangers, parfois au mépris de la sécurité nationale ;
Demander à des puissances étrangères, plutôt ennemies, d’obtenir des informations pour affaiblir un opposant politique ;
– Faire la promotion de ses hôtels en tant que président des États-Unis ;
– Maintenir ses parts dans ses activités alors qu’il est président.
Et la liste n’est certainement pas finie.
En temps normal, un seul de ces faits aurait interpellé, choqué, scandalisé un citoyen normal. Mais visiblement, on ne vit pas des temps normaux.
Le mal est fait. Mais la grande question est de savoir si ces pratiques extravagantes et scandaleuses seront désormais considérées comme normales ou si le prochain président des États-Unis rétablira un minimum d’éthique et d’étiquette.
Et ça, c’est pendant la présidence, la période précédente est encore plus sombre (voir par exemple : Trump’s Towers of Corruption).