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Barack Obama à l’épreuve du conflit du Moyen-Orient

Parfois des événements s’invitent dans l’actualité sans qu’on les ait vraiment prévus ou sans qu’on les souhaite.  Mais ils sont là, ils s’imposent. Dans les semaines précédant les élections, les deux candidats parlaient surtout de la menace l’Iran dans sa quête de l’arme atomique. La crainte était même qu’Israël engage une frappe aérienne sur les sites présumés où se préparerait la bombe. Et d’ailleurs, dans les 12 priorités listées par l’institut Gallup, elle figure en bonne place, en troisième position derrière deux sujets de politique intérieure : l’emploi et l’économie, le maintien des programmes sociaux Medicare et Social Security (Quelles sont les préoccupations des Américains à l’aube du 2e mandat de Barack Obama ?).

Et tout d’un coup, l’histoire s’accélère à nouveau avec la préparation d’un conflit dont on ne sait pas encore où il nous emmène. Chacune des deux parties argumentera en portant la responsabilité sur la partie adverse d’avoir commencé les hostilités. Mais de proche en proche, dans cette approche pseudo historique, on remonte le temps sans trouver d’origine réelle. Le nouvel affrontement a commencé par des échanges de tirs de roquette dont une a frappé Jérusalem. On compte déjà une trentaine de victimes. Et comme le chemin qui mène à la guerre est parfois plus rapide qu’on ne le pense, le gouvernement israélien a décidé vendredi soir la mobilisation de 75 000 réservistes.

Cet incident  qui ne demande qu’à se développer constitue un test de l’autorité de Barack Obama peut et de sa capacité à influencer sur le cours des choses. Le président nouvellement élu a publié deux communiqués laconiques et plutôt succincts témoignant des conversations téléphoniques avec Netanyahu, Morsi et Erdogan. Jimmy Carter avait réussi à faire parler Sadate et Begin, Bill Clinton avait réuni Yitzhak Rabin et Yasser Arafat autour des accords d’Oslo. Barack Obama réussira-t-il a mettre autour d’une table Netanyahu et Mahmoud Abbas ? Tout ceci intervient à un moment où les Palestiniens ont engagé une demande de reconnaissance auprès des Nations Unies d’Etat non membre.  Et Barack Obama a indiqué qu’il était opposé  à une telle demande. Ironie de l’histoire, le seul Etat non membre est le Vatican depuis que la Suisse est devenu est membre de plein droit en 2002 (La procédure).

Readout of the President’s Phone Call with Prime Minister Netanyahu of Israel
Prime Minister Netanyahu called the President today to provide an update on the situation in Israel and Gaza. The Prime Minister expressed his deep appreciation to the President and the American people for the United States’ investment in the Iron Dome rocket and mortar defense system, which has effectively defeated hundreds of incoming rockets from Gaza and saved countless Israeli lives. The President reiterated U.S. support for Israel’s right to defend itself, and expressed regret over the loss of Israeli and Palestinian civilian lives. The two leaders discussed options for de-escalating the situation.

Readout of the President’s Call with President Morsi of Egypt
President Obama called Egyptian President Morsi today to discuss the situation in Gaza. The President commended Egypt’s efforts to de-escalate the situation and expressed his hope that these efforts would be successful. The President expressed regret for the loss of Israeli and Palestinian civilian lives, and underscored the importance of resolving the situation as quickly as possible to restore stability and prevent further loss of life. The two leaders agreed to stay in close contact during the coming days.

Readout of the President’s Phone Call with Turkish Prime Minister Erdogan
Today, the President called Prime Minister Erdogan to discuss the escalating violence in Israel and the Gaza Strip.  The two leaders shared their concerns about the dangers to civilian populations on both sides and expressed their common desire to see an end to the violence.  The President and Prime Minister agreed that the continued spiral of violence jeopardizes prospects for a durable, lasting peace in the region.  The President underscored his commitment to advancing the goal of Middle East peace. The President’s call to Prime Minister Erdogan follows his outreach to counterparts in Israel and Egypt on November 14.

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