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Immersion en Silicon Valley

Semaine très intéressante organisée par Philippe Nicolas dans le cadre de son IT Press Tour. Visiter une dizaine de startups plus ou moins avancées dans leur développement est un défi car il faut absorber des volumes d’informations important mais cela permet de découvrir et de comprendre où vont ce que l’on appelle toujours les technologies de l’information, quels problèmes techniques sont abordés et quels impacts elles vont avoir sur l’économie et la société.

En créant Salesforce en 1999, juste avant l’explosion de la bulle Internet, Marc Benioff avait déclaré : « The Software is dead ». En fait, il est toujours bien vivant – « Le numérique dévore le monde » écrivait Marc Andreessen, le créateur du premier navigateur Internet dans un article du Wall Street Journal – mais c’est la méthode de le consommer qui a changé. Avant, il fallait acheter – ou louer – un logiciel ou plutôt sa   licence qui donnait le droit à son utilisation. Aujourd’hui, il se consomme en ligne en mode Software as a Service c’est-à-dire que l’utilisateur peut y accéder via Internet ou une ligne spécialisée. Il n’est plus besoin de l’acheter mais prendre un abonnement qui autorise son utilisation. Salesforce a été le pionnier de ce modèle. Aujourd’hui, cet éditeur de logiciel basé à San Francisco a réalisé un chiffre d’affaire de 6,6 milliards de dollars et représente une capitalisation boursière de 59 milliards de dollars.

Une semaine en six points

Depuis tous les éditeurs lui ont emboité le pas. Mais cette formule d’abonnement ne concerne pas seulement le logiciel, en fait tous les secteurs économiques sont concernés. Grâce à la transformation numérique qui permet de créer un univers digital parallèle au monde physique, tous les produits et services peuvent être commercialisés de cette manière. Avec des avantages évidents au rang desquels on peut citer une connaissance très fine des habitudes de consommation des clients et une flexibilité très grande dans les modes de tarification avec la possibilité de tester des solutions et d’en changer au fur et à mesure de retours.

  1. Pour Marc Diouane, Président de la société ZUORA « Nous vivons dans une économie de l’abonnement ». Entre l’achat et l’abonnement, 80 % des gens préfère l’abonnement. ZUORA entend être au cœur de cette révolution en proposant une application qui permet à toute entreprise de basculer dans ce modèle.
  1. On est confronté à ce que l’on appelle le déluge des données.
    Depuis les années 80, le monde vit dans le monde des données sous forme de tables, lignes et colonnes organisé par les SGBDR. Pour analyser ces données, plusieurs générations d’outils de Business Intelligence ont été proposés. THOUGHTSPOT propose un outil qui ouvre une nouvelle ère combinant le traitement en mémoire RAM et la possibilité d’interroger des masses de données de la même manière qu’avec un moteur de recherche comme celui de Google.
  1. Avec l’Internet et sa dernière vague l’internet des objets, toutes sortes de données sont produites en grande quantité. Ces données, il faut les collecter et appliquer toutes sortes de traitement avant d’en faire l’analyse et de les visualiser. C’est ce que propose de faire des sociétés TRIFACTA et WATERLINE.
  1. L’internet des objets fabrique des masses de données énormes. D’où l’opportunité ou la nécessité de créer des bases de données spécialisées. C’est ce que font INFLUXDATA pour ce qu’elle appelle les séries de données temporelles et CRATE.IO.
  1. Pour traiter ces volumes massifs de données, il faut des logiciels adaptés mais aussi de la performance c’est-à-dire de la puissance de calcul et de la mémoire très rapide. Il se trouve que la mémoire RAM, la plus rapide et la plus proche du microprocesseur, est devenue beaucoup moins chère. Dans ces conditions, pourquoi pas effectuer les traitements directement dans cette mémoire. C’est ce que fait GRIDGAIN.
  1. Le cloud computing est devenu une tendance majeure de ces 5 dernières années. Mais cette nouvelle organisation de l’informatique pose aussi ses problèmes. La panne d’Amazon Web Services, le leader mondial du cloud, en est un exemple mais ce n’est pas le seul. Les clouds des opérateurs du marché restent toujours des ilots. Et faire passer ses applications de son data center vers le cloud ou d’un cloud à un autre reste une difficulté majeure. De la même manière que les réseaux téléphoniques ont été interconnectés pour fabriquer un réseau mondial et permette de joindre n’importe qui sur la planète doté d’un simple numéro de téléphone, les différents clouds vont à terme évoluer vers un cloud mondial. A la différence près que les problèmes posés sont bien plus complexes.
    PLATFORM.SH propose une manière de dupliquer/répliquer un site Web, aussi compliqué soit-il, en un clic et en moins d’une minute.
    C3DNA se présente une proposition disruptive qui transforme les clouds des différents fournisseurs eu un seul et même cloud.

Développer debout, développer assis, mais développer du logiciel !

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