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Le Paon et le Miroir

Dans un palais doré, sur un mont solitaire,
Vivait un Paon, superbe, à l’allure de roi.
Son plumage éclatant brillait comme le soir,
Mais son cœur, insatiable, en voulait davantage.

Chaque aurore, il passait maintes heures entières
Devant un grand miroir, poli comme une mer.
« Suis-je assez beau ? Mon teint semble un peu terne.
Vite, du jus d’orange ! Qu’on dore mes paupières ! »

On lui parlait d’hiver, de famines, de guerre ;
Il répondait : « Voyez mon port et mes manières.
J’ai de très bons gènes, une essence première,
Un génie très stable, et l’esprit d’un éclair. »

Des colombes pleuraient, des blés manquaient d’eau.
Le Paon disait : « Qu’on change les rideaux !
Ces étoffes me font une mine trop blême.
Et qu’on repeigne mieux ce duvet qui me gêne. »

Junon, lasse un matin, descendit de l’Olympe,
Et lui dit : « Mon ami, vers quoi veux-tu monter ?
Tu brilles, tu pavanes, tu fais l’admiration ;
Mais ton peuple chancelle sous ta préoccupation. »

Le Paon haussa l’aile : « Je suis leur modèle.
Sans moi, plus de lumière, plus d’ordre, plus de zèle ! »
Junon soupira, laissant là le miroir,
Et s’envola très loin, vers d’autres espoirs.

Mais la fable nous dit qu’un jour, dans ce palais,
Le verre se brisa – il n’y vit plus que l’ombre.
Le Paon cria très fort, mais plus personne aux pieds :
Le peuple avait fui, las de ce culte sans nombre.

(Fable rédigée avec l’aide de ChatGPT)

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