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Terreur sur les Etats-Unis

On n’a peut-être pas bien saisi la dimension de l’attaque qui a été portée ces derniers jours via des enveloppes chargées d’explosif et destinées à des personnalités démocrates de premier plan, notamment un ancien président, un ancien vice-président et la candidate à la présidence de 2016. Peut-être des tentatives d’assassinats. On ne sait pas encore si ces bombes pouvaient réellement exploser ou si elles visaient à donner un avertissement. Pour l’heure, il n’y pas eu d’accidents, mais des colis semblent circuler encore aujourd’hui. La police en a identifié un nouveau destiné à Robert de Niro dans le quartier de Tribeca à New York. D’autres sont peut-être en circulation.

Outre le fait qu’ils soient en majorité démocrates, toutes les personnalités visées sont de vives critiques de Donald Trump et qu’en retour ils ont tous été vilipendés ou insultés régulièrement par le président, principalement lors de meetings ou dans de nombreux tweets. D’ailleurs, on attendait de voir qu’elle conduite adopterait le président après son allocution de la Maison-Blanche sur le sujet lors du meeting de campagne qui se tenait lieu quelques heures plus tard dans le Wisconsin. Et s’il a baissé d’un ton la rhétorique habituelle, il n’a pas s’empêcher de critiquer la presse, qualifiée régulièrement « d’ennemie du peuple », en la rendant d’une certaine manière responsable de ce qui arrive.

“As part of a larger national effort to bridge our divides and bring people together, the media also has a responsibility to set a civil tone and to stop the endless hostility and constant negative and oftentimes false attacks and stories,” Trump added. “They’ve got to stop, bring people together.”

Sans se remettre en cause une seconde comme si toutes les énormités répétées ne comptaient as. Et lorsque le (mauvais) génie est sorti, il est bien difficile de le faire rentrer dans le flacon. Pour preuve, en introduction du meeting du Wisconsin, il n’a pas été besoin que Donald Trump harangue la foule pour qu’elle lance un des slogans favoris « Lock her up ». C’est spontanément qu’elle l’a fait lorsque la candidate républicaine au Sénat Leah Vukmir a mentionné le nom d’Hillary Clinton, cette dernière ne cachant pas sa satisfaction, voire sa délectation, d’entraîner la foule directement au niveau du caniveau. Cela quelques heures seulement après avoir découvert qu’un colis comportant une bombe lui avait envoyé.

1 Commentaire

  • Badara Dia
    Posted 26 octobre 2018 at 8h47

    Tout ce cinéma est provoque par le Président TRUMP pour “”””””Trumper””””les americains . iil est a l origine de ce flux migratoire invente et finance par lui mème
    RÉVEILLEZ VOUS

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