Aller au contenu Skip to footer

Quelle confiance ont les Américains dans leurs institutions ?

Les Américains expriment une confiance très limitée dans leurs institutions même si celle-ci est légèrement en hausse par rapport à il y a un an. L’institut Gallup sonde régulièrement sur la confiance qu’ils accordent à 14 institutions et le résultat n’est pas fameux.

A long terme, cette confiance est presque remontée à son niveau le plus haut de 37 %, un niveau relativement faible. L’armée et la police sont traditionnellement plébiscitées. A l’inverse le Congrès est bon dernier avec un niveau de confiance extraordinairement bas. C’est embêtant pour cette branche du gouvernement dont le rôle est important. Il est a remarqué que l’orientation politique du Congrès ne change pas grand-chose dans l’appréciation qu’en ont les Américains.

Les écarts dans les niveaux de confiance entre républicains et démocrates ne sont pas très important, même si ces derniers ont quelques difficultés avec les églises par exemple. Le point le plus important concerne l’appréciation sur le président. C’est plus la personne qui jugée que l’institution. D’ailleurs, il est difficile de faire le distinguo entre les deux.

L’année dernière, le niveau de confiance du président était de 59 %, le président était Barack Obama. Cette année, elle est de 10 %, c’est Donald Trump qui est à la Maison Blanche.

Mouvement inverse chez les républicains. L’année dernière la confiance était de 14 %, un an plus tard, elle est de 60 %.

Indépendamment des orientations politiques du président, on a du mal à comprendre comment il est possible d’accorder un tel niveau de confiance à une personne qui ment en permanence ou qui semble assumer la fonction comme une émission de téléréalité.

Côté mensonges, Mika Brezinski dans l’émission Morning Joe nous fait une petite synthèse sur le discours prononcé lors du dernier Rally dans l’Iowa.

https://youtu.be/zd9YAjX3gTw

Coté téléréalité, Donald Trump avait fait planer le doute sur l’existence d’enregistrement de la conversation qu’il avait eu avec James Comey pour indiquer 41 jours plus tard qu’il n’en n’avait pas. Entre temps, James Comey avait été auditionné par le Sénat. Entre les deux, les Américains font plutôt confiance à l’ex-directeur du FBI. L’un des biographes de Donald Trump explique qu’il s’agit là d’une pratique courante de Donald Trump pour déstabiliser et menacer ceux qui osent s’opposer à lui.

Le 12 mai, Donald Trump laisse planer le doute

Le 22 juin, il tweete qu’il n’y a pas de “tapes

Leave a comment

Recevez les derniers articles directement dans votre boîte mail !

Un Jour en Amérique © 2024. Tous droits réservés. 
Consentement des cookies