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Poutine, la Russie et l’OTAN

L’argument qui sert de motif – d’excuse pour certains – à l’invasion de l’Ukraine, serait que les Américains et l’OTAN auraient piétiné la Russie depuis l’effondrement de l’URSS et n’auraient pas respecté le principe de sphère d’influence. Certains parlent même d’encerclement du plus grand pays de la planète (17 millions de km², 30 fois la France).  Mais la lecture du discours de Vladimir Poutine (URSS, Ukraine et OTAN : Le triptyque coupable selon Poutine) montre que cette justification vient loin derrière la décomposition non acceptée de l’URSS et l’existence contestée d’une Ukraine indépendante. Dans une tribune publiée par le magazine The Atlantic (America Could Have Done So Much More to Protect Ukraine), Alexander Vindman* considère que, depuis une vingtaine d’années, les Etats-Unis, sous administration démocrate ou républicaine, n’ont pas pris la mesure de la menace. La révolution orange en 2004 et la révolution de Maïdan ont été des occasions ratées. Mais la responsabilité finale en incombera à Joe Biden. En décembre dernier, il a déclaré, de manière non nécessaire, qu’il n’enverrait pas de troupes sur le sol Ukrainien, laissant le champ libre à Poutine. En fait, on pourrait retourner la proposition : Si l’Ukraine avait été intégrée dans l’OTAN, cette invasion ne serait peut-être jamais intervenue. De son côté, l’ex-comique président Volodymyr Zelensky démontre tous ses talents dans des rôles tragiques.
GH  
 
*Alexander Vindman est l’ancien directeur Europe du National Security Council et témoin du « parfait » appel téléphonique entre Zelensky et Trump lors duquel ce dernier avait conditionné une aide militaire à des informations sur le fils de son adversaire politique. Il est né à Kiev en 1975 et est arrivé aux Etats-Unis avec son frère jumeau après la mort de sa mère en 1979.

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