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L’Amérique en photos à Paris (12/n)… Le très français Richard Wright

Au 14 rue Monsieur le Prince dans le 5e, a habité un des écrivains américains les plus français, tellement français qu’il a pris la nationalité en 1947

Richard Nathaniel Wright, né le 4 septembre 1908 à Natchez (Mississippi) et mort le 28 novembre 1960 à Paris, est un écrivain et journaliste américain. Il a été le premier écrivain afro-américain à écrire un roman à succès.

Pour échapper aux poursuites du gouvernement fédéral américain contre les communistes au moment du maccarthysme, Richard Wright part se réfugier en France en 1946 avec sa femme et sa fille. La France est selon lui, « le seul pays où il pourra continuer à exprimer ses idées librement. » À Paris, il rencontre Jean Paul Sartre et Albert Camus et s’intéresse au courant existentialiste dont il s’inspire pour son deuxième roman The Outsider (1953). En 1947, Richard Wright prend la nationalité française et s’engage dans un nouveau combat, la lutte pour l’indépendance des peuples coloniaux. Il participe à la conférence des non-alignés à Bandung en 1955 dont il rédige un rapport intitulé Le rideau de couleur.

À Paris, il prend parti pour l’indépendance algérienne aux côtés d’autres intellectuels français dont Sartre et Camus. Richard Wright passera les dernières années de sa vie entre Paris et sa maison en Normandie où il rédige de nombreux ouvrages engagés tels que Ecoute, homme blanc ! (1957) ou Une faim d’égalité (posthume 1977). Il meurt d’une crise cardiaque à Paris à 52 ans seulement, laissant derrière lui une œuvre dont il souhaitait qu’elle serve à « rassembler deux mondes, celui des blancs et celui des noirs, afin de n’en faire plus qu’un. »

Incinéré, ses cendres ont été déposées dans la case 848 du columbarium du Père-Lachaise (source : Wikipedia)

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