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From the Fumes to the Anticipations

Dans une interview sur Lindell TV (la TV du « Pillow guy »), Donald Trump explique doctement que l’économie est extrêmement fragile et que la seule raison pour laquelle la situation n’est pas si mauvaise c’est grâce aux « restes » des actions entreprises par lui durant son mandat. Il faut déjà oser. Rappelons que Donald Trump a quitté le Bureau Ovale le 20 janvier. Et même depuis le 3 novembre, il était plus occupé à fomenter un coup d’état qu’à gérer le pays.

Et donc, cette économie étant si fragile, il souhaite qu’elle se « crashe » avant novembre car il ne souhaite pas être un futur Herbert Hoover. Peu importe ce qui adviendra des plans de retraite (401K) contractés par des millions d’Américains pour leur retraite.  

Donald Trump a trouvé une autre raison pour laquelle la bourse se porte si bien. C’est tout simplement parce que les marchés et les acteurs qui sont derrières font des anticipations de la prochaine élection fondées sur les sondages qui lui sont favorables. Il fallait y penser.

Il est assez difficile de lutter contre une telle mauvaise et une argumentation aussi fallacieuse.

On se souvient aussi de son argumentation concernant le chômage lors de la campagne de 2016 où il questionnait la véracité des chiffres publiés par le Bureau Labor of Statistics. Alors que le taux de chomage était à 5 %, Donald Trump affirmait qu’il était en fait de 22 % peut-être plus. “Don’t believe those phony numbers when you hear 4.9 and 5 percent unemployment,” avait-il déclaré “The number’s probably 28, 29, as high as 35. In fact, I even heard recently 42 percent.”

Dans un discours au Economic Club of Detroit en août 2016, Donald Trump affirmait que le taux de chomage était “one of the biggest hoaxes in modern politics.” Mais ces doutes sur les chiffres s’évaporèrent assez vite dès qu’il entra à la Maison Blanche. Le 10 mas 2017, il s’empressa de republier le titre du Drudge Report selon l’économie américaine avait créé 235 000 emplois alors que lorsqu’il était candidat il considérait que ces chiffres étaient insignifiants. Lorsque le porte-parole de la Maison Blanche Sean Spicer fut interrogé sur cette contradiction, sa réponse fut : “I talked to the president prior to this and he said to quote him very clearly. ‘They may have been phony in the past, but it’s very real now.’”

Il réactive donc cette vieille stratégie d’émettre des doutes sur les chiffres lorsqu’ils sont bons et à « enfoncer » Joe Biden lorsqu’ils sont mauvais. Dans un discours après sa victoire dans les primaires du New Hampshire, il n’a pas hésité à déclarer : “Under my leadership, we built the greatest economy and we had a record low unemployment rates. We had the best unemployment rates ever. And they were real unemployment, not like you have today where nobody’s working and they consider it to be. It’s a whole different thing. Too complicated to explain, but it’s a whole different thing. You don’t have to know about it”.

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