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Faire ou défaire, that is the question

Les accords sont toujours imparfaits. Deux solutions s’offrent aux protagonistes : les déchirer ou essayer de les améliorer. Dans quasiment toutes choses, Donald Trump a choisi la première option : Accord de Paris, Accord sur l’Iran, TPP, OTAN, Nafta… La liste est déjà bien longue et vient de s’agrandir avec le retrait des États-Unis de l’accord des armes nucléaires intermédiaires (Intermediate-Range Nuclear Forces ou INF). Cet accord avait été signé en 1987 par Ronald Reagan et Michael Gorbatchev, quatre ans seulement avant l’implosion de l’URSS.

Et comme toujours, Donald Trump montre bien sa vision du monde où il présente les États-Unis comme un partenaire d’une relation dont l’autre ne peut que tricher, frauder et tromper… On pourrait dire qu’il s’agit là d’un réaliste prudent ou d’un pragmatisme avisé, mais malheureusement ce comportement s’accompagne toujours d’une hostilité ouverte et d’une provocation manifeste. Donald Trump a déclaré (comme à son habitude) qu’il voulait « a new treaty that would be much better ». Et portera la « marque » Trump. Mike Pompeo qui a fait l’annonce du retrait a indiqué que le retrait serait définitif dans six mois si les Russes ne changeaient pas de comportement.

Bruce Heyman, ancien ambassadeur des États unis au Canada, explique que son comportement actuel est le simple prolongement de celui qu’il a cultivé quand il était un promoteur immobilier très peu scrupuleux et un animateur TV (https://amerique.wordpress.com/2018/11/08/apres-trump-i-bienvenue-a-trump-ii/). Cela peut fonctionner dans le secteur immobilier où l’on peut passer d’un fournisseur à un autre, mais ne convient pas au fonctionnement du monde, où les autres pays sont et seront toujours là.

Cet accord intéresse l’Europe au premier chef, car il s’agit d’armes qui pourraient menacer directement le vieux Continent. On se souvient de cette période de l’installation des SS20 et de la réponse apportée à l’époque avec les Pershing.

En décembre 1987, l’URSS et les États-Unis se mettent d’accord, au sommet de Washington, pour l’« Option Zéro », comme l’avait proposé le président Reagan en 1981, et suppriment ainsi tous les SS-20 situés en Europe de l’Est (Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire) ainsi que les 108 Pershing II et les 304 missiles de croisière alors installés (Source : Wikipedia).

Ivo Daalder, ancien ambassadeur des États-Unis auprès de l’OTAN considère qu’il s’agit là d’un cadeau à Vladimir Poutine qui espérait une telle décision et que ce n’est sans doute pas la meilleure manière de contenir la menace russe.

« The Trump Administration is risking an arms race and undermining international security and stability, Russia’s brazen noncompliance with this treaty is deeply concerning, but discarding a key pillar of our nonproliferation security framework creates unacceptable risks » déclarait Nancy Pelosi, la Speaker de la Chambre des Représentants.

« Honestly, I don’t think she has a clue; I really don’t, » a rétorqué Donald Trump en parlant à des journalistes.

Does he ?


Statement from the President Regarding the Intermediate-Range Nuclear Forces (INF) Treaty

For far too long, Russia has violated the Intermediate-Range Nuclear Forces (INF) Treaty with impunity, covertly developing and fielding a prohibited missile system that poses a direct threat to our allies and troops abroad.  Tomorrow, the United States will suspend its obligations under the INF Treaty and begin the process of withdrawing from the INF Treaty, which will be completed in 6 months unless Russia comes back into compliance by destroying all of its violating missiles, launchers, and associated equipment.  Our NATO Allies fully support us, because they understand the threat posed by Russia’s violation and the risks to arms control posed by ignoring treaty violations.

The United States has fully adhered to the INF Treaty for more than 30 years, but we will not remain constrained by its terms while Russia misrepresents its actions.  We cannot be the only country in the world unilaterally bound by this treaty, or any other.  We will move forward with developing our own military response options and will work with NATO and our other allies and partners to deny Russia any military advantage from its unlawful conduct.

My Administration remains committed to effective arms control that advances United States, allied, and partner security, is verifiable and enforceable, and includes partners that fulfill their obligations.  For arms control to effectively contribute to national security, all parties must faithfully implement their obligations.  We stand ready to engage with Russia on arms control negotiations that meet these criteria, and, importantly, once that is done, develop, perhaps for the first time ever, an outstanding relationship on economic, trade, political, and military levels.  This would be a fantastic thing for Russia and the United States, and would also be great for the world.

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