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La génération Z et la politique : méfiance et polarisation entre les sexes

Le Survey Center on American Life (un institut du Think Tank néoconservateur American Entreprise Institute) vient de publier une longue enquête sur l’état de ce que l’on appelle la Generation Z qui réunit les jeunes nés après l’an 2000. Cette enquête (Generation Z and the Transformation of American Adolescence: How Gen Z’s Formative Experiences Shape Its Politics, Priorities, and Future) couvre toutes sortes de sujets dits sociétaux. Nous présentons ci-dessous la partie concernant la Generation Z et la politique.  

Les jeunes de la Génération Z sont orientés politiquement vers le libéralisme (tendance américaine c’est-à-dire plutôt à gauche), mais pas nécessairement vers le parti démocrate. Moins d’un adulte sur trois (32 %) de la génération Z s’identifie comme démocrate, contre environ un sur cinq (21 %) qui est républicain. 29 % se déclarent sont politiquement indépendants. Et 16 % disent que leur engagement politique se situe ailleurs ; ils s’identifient à « quelque chose d’autre », ce qui signifie que près de la moitié la génération Z ne s’identifient à aucun des principaux partis politiques.

Bien qu’ils soient moins attachés à l’un ou l’autre parti politique, les jeunes de la génération Z sont plus libéraux que conservateurs dans leurs tendances politiques. Près de quatre personnes sur 10 (39 %) s’identifient comme libérales, 32 % comme modérées et environ une sur quatre (26 %) sont conservatrices.

Il y a toujours cette différence aux Etats-Unis entre démocrate et républicain et liberal et conservateur. Les démocrates étant plutôt liberal et les républicains plutôt conservateurs après des recoupement possible. Il y a aussi les libertariens qui sont conservateur sur le plan économique et progressiste sur le plan sociétal.

Des recherches antérieures ont identifié un écart croissant dans l’orientation idéologique entre les jeunes hommes et les jeunes femmes. L’écart entre les sexes en matière d’identité libérale est notable chez les membres de la génération Z, mais il est relativement modeste. 43 %t des femmes de la génération Z s’identifient comme libérales, contre 35 % des hommes de la génération Z. Cependant, le fossé entre les sexes parmi les adultes blancs non hispaniques de la génération Z est considérable. Près de la moitié (46 %) des femmes blanches de la génération Z sont libérales, une proportion bien plus importante que les hommes blancs de la génération Z, parmi lesquels seulement 28 % s’identifient comme libéraux.

Parmi les adultes de la génération Z, les hommes blancs sont beaucoup plus susceptibles que les femmes blanches de s’identifier comme politiquement conservateurs (36 % contre 26 %). Les différences idéologiques entre les hommes et les femmes dans les autres cohortes d’âge sont relativement modestes.

La confiance du public dans le gouvernement est en baisse depuis des années. Il faut dire que le discours des politiques, notamment de leur ancien président, ne favorisent pas vraiment la confiance. Les sondages montrent que peu d’Américains ont confiance dans le fait que le gouvernement fédéral agit dans le meilleur intérêt des citoyens ou croient que l’on peut faire confiance aux dirigeants politiques pour agir honnêtement et éthiquement.

Cependant, les expériences politiques formatrices varient considérablement d’une génération à l’autre, les Américains plus âgés faisant état d’une plus grande confiance dans les dirigeants politiques pendant leur enfance. Seulement environ un tiers des adultes de la génération Z (34 %) et des millenials (34 %) sont d’accord avec l’affirmation suivante : « Quand j’étais jeune, on pouvait généralement faire confiance aux dirigeants politiques américains. » Plus de six adultes de la génération Z sur 10 (62 %) et des milléniaux (63 %) affirment qu’au cours de leurs années de formation, les dirigeants politiques n’étaient généralement pas dignes de confiance. Les points de vue des Américains plus âgés sont très différents. Une majorité de membres de la génération X (54 %), les deux tiers des baby-boomers (66 %) et huit Américains sur 10 de la génération silencieuse (80 %) sont d’accord pour dire que l’on pouvait faire confiance aux dirigeants politiques lorsqu’ils grandissaient pour faire ce qu’il fallait.

Les quatre générations
les baby-boomers : individus nés entre 1946 et 1964.
la génération X : entre 1965 et 1979.
la génération Y : entre 1980 et 2000.
la génération Z : à partir de l’an 2000.

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