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Donald Trump : l’hallali ?

Il y a trois manières de perdre les élections : le sexisme, le fisc et le racisme pour paraphraser la maxime bien connue selon laquelle il y a trois manières de se ruiner : le jeu, les femmes et les ingénieurs.

Donald Trump semble vouloir les utiliser toutes les trois. Le dernier point, le racisme, les affaires sur le refus d’attribuer des logements sociaux à des familles noires à New York dans les années 70 semble trop ancien et est à mettre au compte de pratiques de l’époque.

Sur le second, l’obstination de Donald Trump de ne pas publier ses déclarations de revenus pourrait bien finir par peser car les médias – le New York Times en tête – ne lâchent pas le morceau et mettent en lumière des pratiques qui seraient largement réprouvées par les Américains y compris ceux qui soutiennent le candidat républicain.

Concernant le premier, on sait que Donald Trump est loin d’être irréprochable et les déclarations du candidat s’amoncèlent. Mais la dernière « révélation » qui remonte à 2005 et vient tout juste de ressortir pourrait bien lui fatal (ci-dessous une partie de la transcription). On peut d’ailleurs s’étonner comment une déclaration faite en privé il y a 11 ans semble lui porter un coup fatidique alors qu’il a égrené des énormités depuis plusieurs mois au vu et au su de tout le monde, en meeting, à la télévision, dans les débats… Est-ce que leur accumulation aurait atteint un point de rupture ?


Donald J. Trump: You know and …
Unknown: She used to be great. She’s still very beautiful.
Trump: I moved on her, actually. You know, she was down on Palm Beach. I moved on her, and I failed. I’ll admit it.
Unknown: Whoa.
Trump: I did try and fuck her. She was married.
Unknown: That’s huge news.
Trump: No, no, Nancy. No, this was [unintelligible] — and I moved on her very heavily. In fact, I took her out furniture shopping.
She wanted to get some furniture. I said, “I’ll show you where they have some nice furniture.” I took her out furniture —
I moved on her like a bitch. But I couldn’t get there. And she was married. Then all of a sudden I see her, she’s now got the big phony tits and everything. She’s totally changed her look.
Billy Bush: Sheesh, your girl’s hot as shit. In the purple.


Suite à cette nouvelle révélation, de nombreux leaders républicains ont pris leur distance avec le candidat et certains, alors qu’on est très avancé dans la campagne – ont même déclaré qu’ils ne voteraient pas pour lui. Nombre d’entre eux lui ont officiellement demandé qu’il se retire de la campagne. Du jamais vu.

Les derniers développements ôtent beaucoup d’intérêt à cette campagne tant le candidat républicain s’est totalement déconsidéré et a démontré à niveau qu’il était pas fait pour cette fonction. Et les rares soutiens qui lui restent – Michele Bachmann par exemple – ne lui apportent aucune crédibilité. A l’inverse, les déclarations de Robert de Niro ou même Barbara Bush (c’est un comédien) ne laisse plus beaucoup de doute sur la personnalité du candidat qui est peut-être un très bon entertainer (amuseur et clown) mais tout sauf un prédisent potentiel des Etats-Unis.

 

http://www.youtube.com/watch?v=4lZ0r1-mvMY

 

http://www.youtube.com/watch?v=MNboNXFvVYM

http://www.youtube.com/watch?v=FpHuWS3JOOg

 

 

 

 

 

 

 

 

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