Les médias et les républicains ont beaucoup glosé sur la démence qui s’était emparée de Joe Biden. Démence ou vieillissement avancé, le débat a été tranché lors du calamiteux débat entre le président et l’ex-président. Quelques jours plus tard, il obligeait Joe Biden à lâcher prise, à se retirer de la course à la Maison-Blanche et à endosser Kamala Harris.
Aujourd’hui, c’est Donald Trump qui est sur la sellette. On ne peut constater que, discours après discours, la stabilité psychique du président.
Le Dr John Gartner, ancien professeur à Johns Hopkins et co-animateur du podcast « Shrinking Trump », livre un diagnostic clair : Donald Trump montre des signes de démence venant s’ajouter à un narcissisme malveillant. Fort de plusieurs décennies d’expertise clinique, le Dr Gartner explique comment le déclin du langage de Trump, sa démarche irrégulière et des anecdotes troublantes révèlent une détérioration cérébrale qui le rend non seulement imprévisible mais aussi particulièrement dangereux à la tête de l’État.
Il est interrogé sur la comparaison entre le narcissisme de Trump et l’image publique du roi Charles, sur le retrait éventuel de son cabinet et de sa famille face à sa volatilité, et sur la signification d’un dirigeant disposant des codes nucléaires qui présente aussi des symptômes de mini-AVC et de fabulation.
De la psychologie de Hitler au narcissisme bénin de Bill Clinton, cet épisode explore comment le pouvoir amplifie la paranoïa, la cruauté et la déchéance — et pose la question la plus brutale : alors que Trump s’affaiblit physiquement et mentalement tout en renforçant son emprise sur le pouvoir, jusqu’où le trumpisme peut-il aller avant de briser l’Amérique ?