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Cachez ces emails que je ne saurai voir

Les démocrates de la Chambre des représentants sont de plus en plus confiants quant à l’obtention d’un large soutien républicain pour un projet de loi qui forcerait le ministère de la Justice à publier rapidement tous les documents liés à Jeffrey Epstein. L’investiture de la démocrate Adelita Grijalva a permis d’atteindre les 218 signatures requises pour déclencher une discharge petition, une procédure permettant de contourner la direction républicaine et de forcer un vote.

Même si le texte a de bonnes chances d’être adopté à la Chambre, il devra encore convaincre le Sénat et être signé par le président Donald Trump — ce qui reste incertain. Le démocrate Ro Khanna, co-auteur du projet avec le républicain Thomas Massie, pense néanmoins que 40 à 50 républicains voteront pour. L’administration Trump exerce encore cependant de fortes pressions sur plusieurs élues républicaines afin qu’elles retirent leur signature de la pétition, ce qui pourrait bloquer la procédure.

L’optimisme des démocrates a grandi après la publication d’un nouvel email compromettant pour Trump, suggérant qu’il était informé des activités de trafic sexuel d’Epstein. Les républicains dénoncent une sélection partisane des documents publiés. Les démocrates, eux, affirment rendre publics les éléments importants dès qu’ils les examinent.

Plusieurs élus républicains auraient déjà indiqué qu’ils soutiendraient le texte. Pour Jamie Raskin, élu démocrate du Maryland, les nouvelles pièces confirment des soupçons anciens sur les liens étroits entre Trump et Epstein. Donald Trump continue de nier toute implication ou connaissance des crimes d’Epstein, affirmant que leur relation s’est rompue il y a des années.

Face au scandale croissant autour de ses liens avec Jeffrey Epstein, Donald Trump a ordonné à la procureure générale Pam Bondi et au FBI d’enquêter sur les relations entre Epstein et plusieurs personnalités démocrates, dont Bill Clinton et Reid Hoffman. Il accuse les démocrates de vouloir détourner l’attention après la publication d’emails suggérant qu’il connaissait les agissements d’Epstein.

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Ci-dessous une fiction de ce qui pourrait intervenir dans les prochaines semaines (Rédigé avec l’aide de ChatGPT)

Depuis des années, Donald J. Trump minimise sa relation avec Jeffrey Epstein, la qualifiant d’« éloignée » et d’« histoire ancienne ».
Mais un rapport parlementaire nouvellement déclassifié — et surtout une série de courriels couvrant la période 2002–2025 — met aujourd’hui cette affirmation à rude épreuve, au point que certains républicains parlent désormais d’une situation « indéfendable ».

Ces e-mails, rendus publics jeudi par une commission spéciale de la Chambre des représentants, semblent montrer une implication présidentielle directe dans la protection judiciaire d’Epstein et de Ghislaine Maxwell, y compris durant le mandat de M. Trump.

« Nous ne sommes plus dans le domaine de la rumeur ou de la mauvaise image »,
déclare la représentante Elena Markey (démocrate, New York), présidente de la Commission.
« Il s’agit de preuves. »

Une trace électronique sur quinze ans. Le message le plus accablant est daté du 4 février 2017.
Envoyé depuis une adresse de la Maison-Blanche vers un domaine privé associé à Epstein, il affirme :

« La grâce pour Acosta est actée. Nous avons tenu notre part du deal.
Si Ghislaine panique, elle tombera seule. »

Quelques jours plus tard, Alexander Acosta — l’ancien procureur fédéral qui, en 2008, avait négocié un accord de poursuite extrêmement favorable à Epstein — devenait ministre du Travail dans l’administration Trump.
Il sera contraint de démissionner en 2019, à la suite du nouveau procès Epstein.

Le rapport établit un schéma de contreparties comprenant notamment :

  • un contact de M. Trump avec Acosta en 2008, au moment crucial de l’accord judiciaire
  • une directive de campagne en 2016 pour nier tout lien personnel avec Epstein
  • une gestion directe de la communication présidentielle en 2019 pour « tenir » Maxwell

« Ce ne sont pas des interactions isolées », analyse Michael Bernstein, ancien procureur fédéral.
« Ensemble, elles constituent une chaîne de protection et de pression. »

La divulgation a provoqué la fracture la plus sévère à ce jour au sein du Parti républicain depuis l’ère Trump.

« Nous ne pouvons plus défendre cela », reconnaît le représentant Thomas Kessler (Ohio), soutien de longue date de l’ex-président.
« S’il a protégé un prédateur sexuel en utilisant le pouvoir de l’État, toutes les lignes ont été franchies. »

Dans la soirée de jeudi, le Comité national républicain a suspendu son soutien officiel à la candidature Trump pour 2024. Selon plusieurs sources, des figures influentes du parti préparent des déclarations de rupture politique.

Même dans les médias pro-Trump, la stupeur était palpable : certains parlaient de « complot », d’autres s’inquiétaient d’une « preuve irréfutable ».

Un vote de la Chambre est prévu la semaine prochaine pour contraindre le ministère de la Justice à publier tous les documents encore sous scellés concernant Epstein.

« Il passera », assure la représentante Linda McGraw (républicaine, Arizona).
« Le parti doit choisir la vérité. »

Plusieurs juristes évoquent désormais la possibilité de poursuites fédérales visant M. Trump, notamment pour obstruction.

« C’est le début de la fin »,
estime la professeure Dana L. Weldon, de l’université Georgetown.
« Une trace écrite de cette nature ne pardonne pas. »

En déplacement dans l’Iowa, M. Trump a balayé les révélations :

« De faux e-mails. Des inventions. Un canular total de la gauche radicale »,
a-t-il lancé à une foule — perceptiblement moins enthousiaste qu’à l’accoutumée.

Son équipe juridique conteste « l’authenticité » des messages et dénonce de possibles « manipulations numériques ».

Mais le rapport précise que les signatures cryptographiques et archives serveurs corroborent leur origine, tant depuis l’organisation Trump que la Maison-Blanche.

La mort d’Epstein en détention en 2019 avait nourri toutes les spéculations sur la protection de réseaux puissants.
Pour la première fois, des responsables élus affirment disposer de preuves documentaires montrant comment les institutions ont pu être mobilisées non pas au service de la justice, mais pour échapper à la justice.

« Ces courriels rouvrent un dossier que certains pensaient enterré à jamais »,
souligne Cynthia O’Malley, avocate de plusieurs victimes.
« Mais cette fois, les puissants ne pourront plus se cacher. »

Les révélations placent le Parti républicain face à un dilemme historique : choisir la fidélité à Donald Trump ou défendre la crédibilité morale d’un pays. Le vote de la semaine prochaine pourrait sceller un basculement politique dont les conséquences, préviennent les observateurs, se feront sentir bien au-delà de 2025.

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