Certes ce n’est pas le record, mais c’est déjà pas mal. Le sénateur républicain du Kentucky a tenu 12 heures et 50 minutes dans l’hémicycle avec comme objectif de s’opposer à la nomination de John Brennan au poste de directeur de la CIA.
Le plus long filibuster a été réalisé par le sénateur Strom Thurmond de…

Alors qu’Hillary Clinton avait choisi a zone Asie-Pacifique, John Kerry a choisi l’Europe et le Moyen-Orient pour faire son premier voyage à l’étranger en tant que Secretary Of State. Six pays en une dizaine de jours, les 4 principaux pays de la zone Euro (Royaume-Uni, France, Allemagne et Italie) et les deux puissances régionales que sont la Turquie et l’Egypte. Il doit aller aussi en Arabie Saoudite, à Abu Dhabi et au Qater.
A Paris, il a pu montrer la maîtrise de son Français, un atout qui l’avait desservi lors de sa campagne George W. Bush en 2004, juste après la période de la guerre en Irak où les Français avaient très mauvaise presse aux Etats-Unis.
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Faut-il présenter George Washington ? On connaît moins ses origines françaises. George Washington descend du premier émigré français en Virginie en Amérique, un huguenot originaire de l'île de Ré, nommé Nicolas Martiau (1591-1657), qui débarqua du Francis-Bonaventure, le 11 mai 1620, cinq mois avant l’arrivée des Pères pèlerins du Mayflower (source : Wikipedia).

La formule est-elle rapide et simplificatrice ? Pas tant que ça si l’on en croit la dernière enquête de l’institut Gallup qui donne le sentiment partagés sur l’importance pour les États-Unis d’être la première puissance militaire du monde. Près de 2 Américains sur 3 pensent que c’est important et ce sentiment a été assez largement partagé depuis une vingtaine d’années. Le pic a été atteint en 2001 avec 70 %, juste après les événements de septembre 2001.
Mais il n’est pas partagé de manière égale chez les républicains et les démocrates. Ils sont 80 % chez les premiers contre seulement 48 % pour les seconds.

Sur l’échelle de Richter du luxe, c’est Hong Kong qui se situe au plus haut devant Londres. C’est ce qui ressort de l’enquête annuelle réalisée par le cabinet Knight Frank (Defining 'Luxury' Across the Globe). Alors qu’elle n’était pas dans le Top10 dans l’enquête de 2009, elle est au premier rang quatre plus tard avec…
Plafond de la dette, fiscal cliff, ces deux difficultés avaient été surmontées non sans mal, les républicains ayant fait preuve d’une grande intransigeance et pratiquer la culture du non compromis. Mais cette fois, ils auront tenu jusqu’au bout leur attitude extrémiste et opposé un niet catégorique pour éviter le « sequester », autrement dit les coupes budgétaires automatiques, à la hache, sans aucune discernement. Une mesure aussi fine que le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux que l’on avait connu en son temps.
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Dans sa déclaration pour expliquer ce funeste résultat, Barack Obama a laissé le discours diplomatique aux vestiaires :
Bis Repetita… A l’été 2011, en échange de l’augmentation du plafond de la dette, le Speaker de la Chambre des Représentants John Boehner a négocié un accord qui plaçait cette coupe automatique des dépenses baptisée « Sequestration ». A la fin de l’année 2012, Barack Obama a bénéficié d’un sursis dans l’application de cette stupide mesure. Mais voici venue l’heure de vérité et si le Congrès ne vote la loi d’ici ce soir, la séquestration se mettra en œuvre. Selon les termes de ce mécanisme, les dépenses fédérales seraient coupées de 1 200 milliards de dollars entre mars 2013 et mars 2021. Les Etats verraient immédiatement réduite les fonds verser par le gouvernement fédéral. De même, le budget du Pentagone serait réduit à la baisse. Mais apparemment, nombre de républicains préfèrent la politique du pire plutôt que de négocier un compromis visant à adopter une approche équilibrée entre augmentation des impôts, réduction des niches fiscales et réduction des dépenses.
Ce discours sur l’Etat de l’Union un peu particulière puisqu’il s’agissait du premier de son second mandat à la fois un point sur la situation actuelle et une feuille de route pour les quatre années à venir. La remarque liminaire de Barack Obama est la citation d’une remarque de Kennedy qui avait déclaré “the Constitution makes us not rivals for power but partners for progress.” La popularité de Barack Obama n’est pas très élevée - elle se situe aux alentours de 50 % - mais celle du Congrès est aboslument catastrophique et est descendue à des niveaux avoisinants les 15 %. Et pendant les quatre années du premier mandat, Les Républicains ont fait de l’obstruction systématique alors que Barack Obama n’a pas voulu développer la culture du compromis. Lors de son deuxième mandat, Barack Obama sera peut-être tenté de gouverner par décret. “It is my task,” he said, “to report the State of the Union -- to improve it is the task of us all.” A-t-il complété, une phrase qui peut s’interpréter de diverses façons.

